Brèves ardentes : Samedi 11/07 & Dimanche 12/07


Nous sommes lundi 13 juillet, et Les Ardentes 2015, c'est terminé depuis hier soir. Ça nous manque déjà atrocement, alors pour faciliter le sevrage, on a encore quelques petits souvenirs à partager. Aujourd'hui, on vous propose quelques uns de nos coups de coeur du samedi et du dimanche.
Après avoir récupéré autant que possible de notre chouette soirée du vendredi, on s'est remises en route pour le site du festival avec impatience :

Samedi, une fois encore, l'affiche était joliment garnie : King Gizard & The Wizard Lizard, Roscoe, The Charlatans, The Hives, Benjamin Clementine et encore toute une flopée d'autres artistes. Mais autant passer directement à notre gros, gros, gros coup de coeur perso : Iggy Pop sur l'Open Air, à 22:10. Avec un peu d'avance, même. Pensant être dans les temps, nous avons dû trottiner sur la Route des Saveurs pour ne pas manquer le début du concert, alors que la légendaire I Wanna Be Your Dog commençait à résonner dans le festival. Ce bon vieil Iggy, toujours en forme et décidément fidèle à son personnage malgré ses 68 ans, avait décidé de commencer son concert par un véritable enchaînement de tubes, de The Passenger à Lust For Life. Ça faisait pas mal d'années que certaines d'entre nous rêvait de le voir sur scène, et la prestation d'Iggy Pop n'a pas déçu : c'est définitivement un de nos moments forts du festival. Tout était à la hauteur de nos attentes, et même plus : surtout la voix, mais aussi le look tout en torse décharné, veines et cheveux soyeux.







Pas mal de festivaliers ont dû choisir entre Iggy Pop et Nicki Minaj, une des (très) grosses têtes d'affiche de cette année. Bien qu'offrant un playback décomplexé, la rappeuse hyper influente a fait le show et a séduit, de ses plus grands fans aux curieux non-initiés. Ça a dansé et ça a chanté dans la  petite salle HF6, qui a pour le coup réuni une foule en délire telle qu'il était impossible de pénétrer à l'intérieur au bout d'un court moment. Visiblement, une grosse majorité du public s'accorde à dire qu'il s'agissait du show à ne pas manquer de tout le festival. Bon, dommage pour nous, nous n'avons pas toutes pu y assister, ou du moins pas très longtemps.A vrai dire, certaines d'entre nous avaient un autre rendez-vous à ne pas louper :
On a eu la plaisir de pouvoir rencontrer dans sa loge Joshua Steele, aka le producteur et DJ Flux Pavilion, qui jouait le soir même à 02:15 dans la salle HF6. Et c'était plutôt cocasse, étant donné que la Diva Nicki Minaj provoquait une effervescence telle que nous n'avons pratiquement pas pu y entrer : elle était supposée arriver d'un moment à l'autre, et tout le monde était surexcité. Josh nous a parlé de ses premiers amours avec les disques et la musique, et de ses venues en Belgique -le public belge ne cesse de toute évidence pas de conquérir le coeur des artistes, comme on l'entend si souvent. D'anecdotes en anecdotes, on a notamment appris que les gars de Major Lazer étaient plutôt imbibés avant leur concert dans nos contrées. C'était plutôt sympa, tout comme l'était la suite de la soirée qui s'est prolongée au son de DJ sets qui ont agité les festivaliers les plus motivés.

Dimanche, après 3 jours de festival chauds et ensoleillés, il fallait bien que notre plat pays se décide à coller à sa réputation, histoire de ne pas décevoir ceux qui seraient venus de loin : c'est sous un ciel gris et sous la pluie que la dernière journée du festival s'est déroulée. Pendant un moment, la météo a, certes, quelque peu démoralisé les troupes. Mais ça, c'était avant que pas mal de concerts nous réchauffent le coeur et le corps.

La journée du dimanche a attiré beaucoup de jeunes liégeois, et un bref coup d'oeil à l'affiche permet vite de comprendre pourquoi : au menu, notamment, les jeunes rappeurs du moment, Big Flo & Oli ainsi que Nekfeu, qui ont vraisemblablement fait sensation. Pour notre part, on a davantage apprécié le super concert de Black Rebel Motorcycle Club : malgré du retard pour cause de problèmes d'électricité, le groupe américain a rapidement enflammé l'HF6, pour notre plus grand plaisir. Et surtout pour le plaisir d'écouter la voix rocailleuse de Robert Turner, d'ailleurs.
Black Rebel Motorcycle Club

Bien que le live de BRMC ait été un de nos gros coups de coeurs du dimanche, il nous restait encore assez d'amour à donner à quelques autres groupes, et pas des moindres :
Sans trop de surprise, on a à nouveau été conquises par les belges de Balthazar. Faut-il vraiment encore rappeler à quel point ceux-ci envoûtent leur public à chaque concert, avec leur son grave, leurs synthétiseurs et leur violon ? 
A peine le temps de sortir de l'HF6 et de filer vers l'Open Air que le concert de Metronomy commençait. Comme pour Batlhazar, ce n'était pas notre première expérience live avec le groupe anglais pop-électronique-alternatif. Et c'est notamment pour ça qu'on avait hâte de les revoir ; sur scène, le groupe est parfait, ses membres en symbiose, le tout dans une explosion d'excentricité, de  couleurs et de mélodies dansantes. C'était mignon, et réentendre quelques tubes de l'album The English Riviera, ça fait toujours plaisir.
Fauve ≠
Si pas mal de festivaliers on opté pour la soul de D'Angelo pour finir le festival, pour notre part, on a terminé la soirée en apothéose devant les petits français de Fauve ≠.  Si le collectif n'a évidement pas joué tout son répertoire, on a quand même été (positivement) étonnée de l'énergie du concert, qui dénote un chouïa du son des albums. Mais ce n'était pas pour nous déplaire, et, bien qu'entourées de teens un peu trop hyperactifs, on a assurément passé un de nos meilleurs moments devant les Vieux Frères
C'est donc définivement éblouies par la lumière de Fauve≠ que nous avons emprunté pour une dernière fois l'allée du festival afin de rentrer chez nous. Dernière fois au Parc Astrid, en tout cas, puisque le festival change de site l'an prochain, après dix années le long de la Meuse. Mais certainement pas notre dernière année aux Ardentes, qu'on se le dise : après ces 4 jours parfaits, une fois encore, on est déjà décidées à revenir l'an prochain. On est obligées. On a pas le choix.

Allez Les Ardentes, on se retrouve l'année prochaine, sans faute ! 


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