De Trainspotting à ToxCity : à (re)voir et à (ré)écouter



L’autre jour, j’ai vu Trainspotting 2, la suite du premier, vingt ans après.
Le film en question est sympathique mais n’a rien de follement mémorable –si c’était le cas, sûrement qu’Astrid, avec son regard affûté de cinématografille, en aurait fait une meilleure chronique.
C’est que T2, c’est avant tout un film fait pour (et par ?) des nostalgiques.
Et vu que j’en suis une fameuse, de nostalgique, je dois avouer que la sauce a pris dès les premières notes d’Iggy.

La première fois que j’ai vu Trainspotting, j’étais petite –sûrement un peu trop– et la scène du bébé m’a hantée toutes les nuits pendant des semaines (toi même tu sais). Je l’ai revu quelques années après, et là : le coup de foudre. D’une traite, j’ai téléchargé la BO pour l’écouter en boucle, lu tous les romans d’Irvine Welsh (l’auteur de la nouvelle éponyme et de sa suite, Porno) et bricolé un grand poster de Sickboy à accrocher dans ma chambre. Le sens de la mesure, toujours.

Parfois, j’essaie de faire mon classement personnel de mes films favoris, parce que chacun ses hobbies après tout : c’est une tâche impossible, mais Trainspotting est invariablement dans le top. Certains premiers amours cinématographiques deviennent parfois, plus tard, des hantises regardées jusqu’à l’overdose. Pas ici : je dois bien l’avoir regardé 1374 fois mais je ne me lasserai pas, non, jamais, d’énoncer les raisons pour lesquelles c’est un de mes films préférés :

Envol gourmand au Coq aux Champs

Ambiance longe et chaleureuse, lumière tamisée et conversations animées. Le mercredi soir, la campagne condrusienne est déjà assoupie mais le Coq aux Champs, lui, est rempli. 




On vient ici comme on viendrait au spectacle, en prendre plein les yeux, et puis émerveiller ses papilles, aussi. Une coupe de champagne du Domaine de Bagnost en main, on s'enfonce avec délice dans le moelleux des coussins et on laisse la magie opérer.
Feuille croquante aux épices, pastèque sucrée-salée aux amandes et tartelette aux aubergines : aussi jolies que savoureuses, les mises en bouche nous mettent sacrément en appétit. D'ailleurs, rien que pour le nugget de poularde confite à l'ail noir, le restaurant vaut le détour, et ce n'est pourtant que le début !

Ardemment mode : visite guidée chez Irina Khä ( + concours ! )

Avec sa sélection de créateurs venus des plus hautes sphères de la planète mode et son espace léché, Irina Khä a de quoi impressionner. Et pourtant, on aurait tort de se priver : derrière le vernis de ses vitrines, cette enseigne recèle de belles surprises. Visite guidée. 



Dans la famille Lindenberg, je demande les parents, Catherine et Michel. Preuves vivantes que 50 is the new 30, et qu'il n'y a pas d'âge pour être ultra lookés - images à l'appui sur le compte instagram d'Irina Khä. Amoureux du beau et fervents admirateurs du génie des créateurs, ils ont transmis leur passion à la nouvelle génération. Si la petite dernière se tâte encore, Morgane et Salomé, les aînées, ont choisi de collaborer avec leurs parents. Elégantes mais jamais trop apprêtées, prêchant l'individualité plutôt que la poursuite effrénée des tendances, les deux soeurs incarnent la modeuse 2.0, précieuse, mais jamais ridicule.

Veni, vidi, veggie : 20 idées pour manger végé à Liège


Concours du meilleur boulet à la liégeoise végétarien, nouvelles enseignes gourmandes, dégustations véganes et même mise en place d'une charte Vegetik pour les établissements de confiance... La cuisine végétarienne/végétalienne a le vent en poupe à Liège, et c’est tant mieux !

Pour le plus grand bonheur des végéta*iens gourmands et exigeants, les initiatives poussent comme de bonnes herbes dans toute la ville. De là à dire que nous avons désormais l’embarras du choix, il y a un pas qu’on ne franchira pas, mais tout de même, on peut se réjouir !
La plupart des adresses ci-dessous sont même devenues des cantines officielles de la team, y compris pour celles et ceux qui sont plus boulettes de viande que boulettes de soja et de seitan.

On avait déjà écrit un article où on se demandait où manger végétarien à Liège : voici sa nouvelle version, mise à jour et augmentée !

Cinématografille : C ki Kaurismäki ?

Vous connaissez cette blague : vous venez de voir le nouveau Spielberg et vous dites « Super ce film, ce réalisateur gagne décidément à être connu !» C’est une blaguounette qui me plait. Eh bien ça m’est arrivé pour du vrai. C’est-à-dire pas pour rire. Autant dire, la te-hon pour une critique cinéma aussi célèbre que moi. 



Je venais de voir L’autre côté de l’espoir en vision de presse quand je croise un ami et lui  parle de ce film parfait.
Lui : Et c’est de qui ?
Moi : Je ne sais pas, un jeune réal finlandais, c’est son premier film je crois.
Lui : Tiens, il y a justement le nouveau Kaurismäki qui sort bientôt.
[Silence] La pièce tombe. Je ne connais pas ce Kaurismäki. Or, c’est un peu le Spielberg de la Finlande et je viens de découvrir son 17ème film. Moment gênant, donc. Le film parait-il sera le dernier du cinéaste, je pourrai ainsi me faire sa filmographie comme je l’ai commencée : à l’envers. Une chance finalement.

Rétropolitan, le retourneur de temps ardent


Intriguée par un air d'Elvis provenant tout droit de la rue de la Régence, je suis la mélodie et me retrouve devant l'enseigne de Rétropolitan. Ma curiosité est piquée, je pousse la porte... et me vois littéralement embarquée pour un voyage dans le temps !

Bien plus qu'un « simple » magasin de fringues, Rétropolitan pousse le concept vintage au moindre détail. Emeline, la gérante, souhaite partager l'expérience vintage dans son ensemble, de la musique (c'était donc ça!), en passant par la déco, le mobilier et les accessoires jusqu'à l'habillement.


On retrouve d'ailleurs trois catégories de vêtements (attention, ceci est l'occasion pour les non-experts, comme moi, de découvrir la différence entre les termes « vintage » et « rétro ») :

Cinématografille : Trippant grave !

Un ami m’a dit « accroche toi, c’est du lourd. Je te déconseille d’ailleurs de manger avant la séance ». Et puis j’ai vu Grave de Julia Ducournau et je n’ai pas vomi. Par contre j’ai ri, j’ai fait la lippe et j’ai eu peur.





Dans une interview accordée à nos amis Les Fiches du Cinéma, Julia Ducournau dit qu’elle « aime les films où l’on se sent humain, où l’on se sent vivant, et l’on est passé par plein d’émotions différentes. » Pas étonnant donc que son premier long métrage remplisse ces conditions et nous remplisse. Cette réalisatrice de 32 ans, je l'ai rencontrée en 2016. Élancée mais pas gracile, c’est une femme superbe aux allures rock, coiffée d’une longue chevelure blonde lisse et ébouriffée. Légèrement indolente, Julia Ducournau impose d’emblée le respect par sa présence - malgré son jeune âge - révélant aussitôt un caractère de fer et une intelligence tout terrain. Y’a pas à dire, c’est une sacrée cinéaste qui a bien fait comprendre au petit monde du cinéma francophone qu’elle n’était pas là pour rigoler. Grave en jette ! Julia Ducournau prend des risques et respecte ses engagements en vous prenant aux tripes « grave ».

De l'amour à la haine: pourquoi je n'aime plus les comédies romantiques



Que les choses soient claires d’emblée : j’adore l’amour.
Bien loin d’être aigrie et cynique, je suis au contraire une incorrigible romantique, et je ne manque pas une occasion d’inonder mon mec de mots et preuves d’amour en tous genres, des fleurs au resto en passant par les déclarations spontanées ou virtuelles. Incorrigible romantique je vous dis.

Les comédies romantiques par contre ? J'ai longtemps adoré, mais aujourd'hui, c'est tout ce que je déteste. Et pourtant, Dieu sait que j'en ai regardé.

D'ailleurs, le jour de mon premier rendez-vous avec Clem, j'ai passé l'aprèm dans le canapé de Jules, à siroter des cocktails en matant Un Amour à New-York.
Une journée à marquer doublement d'une pierre blanche: si j'ai rencontré l'amour de ma vie, j'ai aussi et surtout dit adieu pour toujours à ma passion dévorante pour les comédies romantiques.
Il faut dire que le scénario du film qu'on avait choisi avait tous les ingrédients pour faire déborder une marmite qui bouillonnait depuis déjà pas mal de temps.

CinématografilleS : Juliette, 18 ans, a vu "Noces"

Noces (de Stephan Streker) c’est le film de la semaine, celui du jour des droits de la femme. Je ne voulais pas en parler car je lui trouve deux trois défauts, pas grand chose au fond, mais fallait pas gâcher la fête. Puis, j’ai reçu ce sms de ma petite sœur :


Juliette a 18 ans, comme Zahira, la protagoniste. Comme Sadia, tuée en 2011 parce qu’elle était une femme. Alors, là, je me suis dit : et bien, Juliette, elle n’a qu’à en parler à ma place.

10-11-12 / 03 • Boulettes à la liégeoise s'expose chez Cdlt.


La galerie Cdlt, on vous en a déjà parlé plusieurs fois : ici, ici ou . Il faut dire qu'on aime beaucoup l'atmosphère insufflée par Marine et Stéphanie, qui invite à discuter des oeuvres exposées en sirotant un verre de bon vin. 

Ce week-end, la team Boulettes -et ses membres satellites- ont l'honneur de pouvoir y exposer quelques unes de leurs créations : vous y retrouverez la patte de celles et ceux qui participent à l'identité du webzine, que ce soit en photographie ou en dessin (et même en lumière, oui).

Vendredi à 19h, c'est le vernissage et on trinque -il y aura des bulles, des copains et des copines. 
Viens ! 


CHARLOTTE PRINCEN / photographie 

Beauté & trouble : les photos de Charly se révèlent aussi intrigantes qu'elles n'apparaissent épurées et limpides. Toujours, il y a quelque chose d'étrange dans le regard et la peau laiteuse des demoiselles de ses (auto)portraits...

// site internet








PHOLIEN JADOT / luminaires

Dès ce vendredi, la galerie Cdlt sera éclairée par les créations lumineuses de Pholien. Par le jeu subtil des matériaux, ses lumières subliment ce qu'elles effleurent –et on est ravi.e.s qu'il s'agisse, cette fois, de nos dessins et photographies.
On parlait déjà du designer autodidacte par ici.











MANKA / illustrations

Il s'agit de ne pas se laisser leurrer par l'explosion de couleurs des illustrations : derrière sa palette chatoyante, Manka manie à merveille le cynisme et l’humour crasse. Avec de vrais morceaux de la vraie vie dedans, parfois très drôles, parfois moins. Ça nous parle, on se régale.


// http://manka.be






CK JAD / photographie

Amoureux de voyage et de cinéma, et puis l'un de l'autre, aussi, les deux têtes pensantes de CK JAD ont promené leur appareil photo sur les rives du Mékong pour une version statique du film Indochine. Dépaysement garanti.








JULON / illustration


Depuis toujours, Julon gribouille -dans ses carnets, sur les nappes, dans les marges de ses feuilles de cours. Elle gribouille comme elle pense : dans tous les sens, avec une place de choix réservée aux petites meufs, aux animaux sympas et à la nourriture qu'elle ne même mange pas.



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Evènement Facebook / 
Boulettes à la liégeoise s'expose chez Cdlt.

10 - 11 - 12 mars
Galerie Cdlt, 6 rue du Lombard 4000 Liège

Emotions contemporaines chez Desiron Lizen


Ambiance sereine, lignes intemporelles, esthétique sobre et rassurante… Bienvenue dans le laboratoire-musée de Marie-Astrid Pelsser, à la tête du bureau d’architecture d’intérieur éponyme et de la maison Désiron Lizen.

 
          
Design contemporain, service compris

Depuis plus de quarante ans, Désiron Lizen incarne le design contemporain à Liège, et bien au-delà. Véritable institution au service du beau, celle-ci est fondée par René Désiron et Josette Lizen, avant d’être reprise par Marie-Astrid, architecte d’intérieure, qui s’en est progressivement rapprochée au gré de ses collaborations.

« D’abord, je venais ici avec mes clients », me confie-t-elle, « car le lieu représentait pour moi une véritable banque de données grandeur nature ». Pour Marie-Astrid, le magasin est un véritable laboratoire, qui permet d’expérimenter des mises en situation. On essaie différents modèles, on assemble, on touche les textures, on compare les échantillons. 
Entre René, Josette et Marie-Astrid, le courant passe très vite. C’est qu’ils se complètent mutuellement. 

Massage en terre inconnue : Rituel


Il y a déjà quelques mois, début décembre 2016 exactement, Rituel a ouvert ses portes rue de Fétinne à Liège.
Une véritable invitation au voyage dans un autre univers : celui de l'Afrique. Ici, tout est cohérent, du choix des produits à la décoration dans les moindres détails,  en passant par l'ambiance musicale et le thé servi.

C'est la pétillante et solaire Julie Lombé qui est à la tête de ce nouvel institut. Evoluant depuis 2010 dans le domaine du bien-être, Julie a un parcours atypique. Le début de sa carrière l'a d'abord emmenée dans le marketing touristique. On retrouve d'ailleurs son amour du voyage dans son institut.

Si son visage vous dit quelque chose, vous ne rêvez pas ! Julie travaillait avant chez Bio Tiful à Chênée, mais elle voulait gérer son salon seule, à l'aventure et en y intégrant sa passion pour le toucher, pour la beauté africaine et évidemment, le voyage.

Cinématografille : Le délicieux raffut de Ruffin

Joel Saget / AFP ©
Alors qu’il recevait le césar du meilleur film documentaire pour Merci Patron !, François Ruffin a marqué les esprits de sa verve militante. L’occasion est trop belle : revenons sur ce film que nous adorons et essayons de comprendre comment il a généré un tel succès. Il n’y avait vraiment rien d’autre à l’affiche qu’un film-politique-indépendant-sur-la-délocalisation-des-entreprises à cette période là ? 

Délicieux comme À la maison, mais En ville



Vous vous souvenez tous très certainement des fameux brunchs d’A la maison, concoctés avec amour le dimanche par Lena et Maxime. Et bien réjouissez-vous, car A la maison a débarqué En ville !