L’autre jour, j’ai vu Trainspotting 2, la suite du premier, vingt ans après.
Le film en question est sympathique mais n’a rien de follement mémorable –si c’était le cas, sûrement qu’Astrid, avec son regard affûté de cinématografille, en aurait fait une meilleure chronique.
C’est que T2, c’est avant tout un film fait pour (et par ?) des nostalgiques.
Et vu que j’en suis une fameuse, de nostalgique, je dois avouer que la sauce a pris dès les premières notes d’Iggy.
La première fois que j’ai vu Trainspotting, j’étais petite –sûrement un peu trop– et la scène du bébé m’a hantée toutes les nuits pendant des semaines (toi même tu sais). Je l’ai revu quelques années après, et là : le coup de foudre. D’une traite, j’ai téléchargé la BO pour l’écouter en boucle, lu tous les romans d’Irvine Welsh (l’auteur de la nouvelle éponyme et de sa suite, Porno) et bricolé un grand poster de Sickboy à accrocher dans ma chambre. Le sens de la mesure, toujours.
Parfois, j’essaie de faire mon classement personnel de mes films favoris, parce que chacun ses hobbies après tout : c’est une tâche impossible, mais Trainspotting est invariablement dans le top. Certains premiers amours cinématographiques deviennent parfois, plus tard, des hantises regardées jusqu’à l’overdose. Pas ici : je dois bien l’avoir regardé 1374 fois mais je ne me lasserai pas, non, jamais, d’énoncer les raisons pour lesquelles c’est un de mes films préférés :