Jo Llcool: des photos et des farces



Dans le milieu des amoureux de l'art, il y a différents profil. Il y a les requins, ceux qui alimentent leur collection en fonction d'un éventuel potentiel bankable de l'artiste et pour qui chaque oeuvre n'est finalement rien de plus qu'un investissement.
Il y a les connaisseurs, ceux qui savent te citer les influences et le nom du mouvement devant chaque oeuvre rencontrée, et qui, généralement adorateurs d'un seul courant artistique, font de leur intérieur un autel aux artistes qui y appartiennent.
Et puis il y a les autres, ceux qui aiment tout du moment que ça leur parle, et si c'est farceur, ma foi, l'oeuvre n'en est que plus réussie.

Tout qui me connaît et a déjà eu l'occasion d'admirer mon cabinet de curiosités sait que j'appartiens fermement à ce courant de pensée, et c'est d'ailleurs en admirant les dessins irrévérencieux d'Aurélie William Levaux (on vous en parlait ici!) que j'ai découvert l'univers farceur et fabuleux de Jo Llcool. Dès que j'ai posé les yeux sur sa première photo trafiquée, ça a été un coup de foudre instantané, et comme en plus il est vachement sympa, on a décidé de vous le faire découvrir aussi!

Rééquilibrer son énergie grâce au Reiki: testé et adoré


I. 

Je grandis avec un papa médecin, tout ce qu'il y a de plus cartésien, et une maman ardennaise à qui on ne la fait pas. Depuis la relève est assurée par mon petit frère, désormais presque médecin et déjà complètement rationnel, et mon mec, doctorant en sciences po, qui applique l'empirisme à la lettre.
Se soigner, c'est avec des médicaments, prescrits par un médecin; les plantes, c'est très joli, mais dans le jardin, et les huiles essentielles, ok, mais pas pour la santé, dans le bain.
Rééquilibrer ses énergies? Et pourquoi pas se soigner par magie, tant qu'on y est!

II. 
Petite, je rêvais d'être journaliste, et ça y est, le rêve est devenu réalité.
Certes, je n'en suis encore qu'aux débuts de ma carrière, mais avec deux ans derrière moi, je suis toujours persuadée de faire le plus beau métier du monde.
Par contre, difficile de déconnecter. J'ai toujours un écran sous les yeux, un mail urgent auquel il faut répondre, ou un sujet sur lequel il faut sauter avant de se le faire piquer.
Depuis quelques mois, je fais l'effort conscient de ne plus m'endormir avec mon téléphone à côté de moi pour arriver à débrancher un petit peu.
Parfois, face au stress et au tourbillon de choses qui doivent toutes être faites là, maintenant, toutes en même temps, je me surprends à contracter tous mes muscles involontairement, ce qui est particulièrement douloureux dans la nuque.
Un anti-inflammatoire, un peu de Reflex Spray, et j'essaie de ne plus y penser.

III.
Professionnellement, c'est le bonheur total: nouvelles collaborations, nouvelles responsabilités, la possibilité de faire des rubriques plus fouillées - je m'éclate.
Pourtant, malgré l'énergie que je ressens quand je suis à la rédaction, à la maison, je suis tout le temps fatiguée. C'est pile au moment où je décide de me reprendre en main niveau sport et alimentation (un esprit en pleine forme dans un corps sain, tout ça...) qu'Altuna fait une apparition providentielle pour me proposer de tester le reiki. De prime d'abord, le reiki, ça ne m'évoque rien de plus que le Japon, les sushis, tiens, d'ailleurs, j'ai faim.
Comme Altuna et son tempérament cool et assuré sont les meilleurs pubs pour cette drôle de discipline orientale, je décide d'essayer.

Tourbillon de culture à Liège : Ouverture de KulturA.

Flèchemuller à la Galerie Rature
Si vous avez bonne mémoire et que vous avez été des Boulettes attentives, vous vous souviendrez peut-être que l'on avait évoqué, il y a quelques semaines d'ici, dans l'article sur Les fugueurs du livre, l'ouverture prochaine d'un nouveau lieu polyculturel dans notre cité.

Et cette semaine, vous avez probablement dû repérer l'arrivée de l'événement (*cri de joie*), annoncée par une armée de petits logos bleus accompagnés des lettres « k » et « a » sur nos pages Facebook.


En Boulettes intriguées (comme toujours) nous avons évidemment voulu en savoir plus et avons, pour ce faire, discuté avec Elise, l'une des coopératrices du projet.

Homi Food – Les plats qui te veulent du bien


Que celui ou celle qui n'a jamais fêté la Saint-Sylvestre en disant, coupette à la main « Cette année, je fais régime », me lance la première boulette.
C'est bien connu, après le réveillon, place aux bonnes résolutions. On se promet d'aller à la salle six fois par semaine, on se jure mordicus de manger plus de légumes, d'arrêter le sucre, et fin janvier, constat cruel, on fini enroulé dans un plaid devant The Voice, avec de la comfort food.
Chère Boulette, crois-moi bien, si tu fais subir à ton corps un régime draconien aussi sportif qu'alimentaire, non seulement ta (nouvelle) tenue de sport va prendre la poussière, mais en plus, à force de mettre uniquement des légumes dans ton assiette, tu seras d'une humeur de bouledogue ! Et, pour finir, tu te réfugieras sur tout ce que tu t'étais jurée de ne plus jamais manger.

Ce qu'on te propose, plutôt que vouloir faire la guerre à ton corps, c'est de t'en occuper avec bienveillance et d'arrêter de te priver. La bienveillance, ça peut commencer par une réflexion sur son alimentation : manger mieux, prendre conscience de ce qui se trouve dans notre assiette. C'est ce que propose Homi Food, fondé par deux jeunes liégeois passionnés de sport et de cuisine: Jonathan Dehossay et Jonathan Pirastu. Ces deux entrepreneurs, épaulés par le nutritionniste renommé Damien Pauquet, proposent des recettes originales, pas déprimantes et équilibrées afin de manger de manière saine pour faire du bien à son corps. L'idée derrière le concept Homi Food est de permettre aux gens de ne plus passer trop de temps en cuisine et de pouvoir manger des plats préparés sains. Pas ceux qui sont transformés, noyés de sucres et d'additifs inutiles. Avec Homi Food, on mange de saison, sans conservateur, ni gluten, ni lactose. Un bon point pour les Boulettes intolérantes.

Sequins et fausse fourrure : Sé-Ach, la styliste qui monte


Si notre belle cité ardente prend de l'âge, qui a dit qu'elle était devenue obsolète ?! Au contraire, grâce aux nombreux talents qu'elle abrite, notre ville sait se parer des plus beaux atours et rester tendance, comme le prouve notre toute nouvelle découverte : Sé-Ach.

Sé-Ach, c'est à la fois le pseudonyme reprenant les initiales d'une jeune artiste et le nom de sa marque en devenir (on l'espère !) de vêtements made in Liège originaux !


Puisant ses idées à des moments à la fois très divers et ordinaires (dans le train, dans la rue, pendant la nuit...), la designer nous confie :
je n'ai pas de thème prédéfini, je pars même d'abord un peu dans tous les sens. Ce qui m'inspire le plus, c'est le tissu. Je me dis que je le verrais bien avec telle pièce et à tel endroit et à partir de là, à partir du modèle que j'ai en tête, j'essaie de créer une ligne qui soit cohérente.

Nómada & sa cocina latina : l'Argentine dans l'assiette


L’Argentine dans les plats, voilà comme on pourrait résumer Nomada, notre nouvelle et incontournable adresse pour les pauses dîner – et souper –, au plein cœur de notre Cité.

Situé sur le boulevard d’Avroy, Nomada est vraiment un condensé d’amour de l’Amérique latine et de la bonne cuisine, qu’Hernan et Audrey ont toujours souhaité nous faire partager. Si le premier est argentin, et la deuxième belge, ils n’en sont pas moins tous deux argentins et belges de cœur. Quoi de mieux, dès lors, que de combiner ce double amour, en installant l’Argentine au cœur de notre ville. 

Nouilles Fraîches: régal rue de la Régence





I / Bruxelles / 2010

Avant de se rencontrer, avec Clem, on vivait des trajectoires parallèles.
 L'ULB, la science po, les guindailles, les délices du Cimetière d'Ixelles. Bruxelles, à 18 ans, c'était la liberté, le tourbillon effréné de la Capitale, une fête permanente.
Pour deux foodies amoureux de cuisine asiatique comme nous, c'était aussi l'occasion d'arpenter les rues du Chinatown bruxellois, à l'ombre de la Place Sainte-Catherine, et d'y goûter mille délices.

C'est comme ça qu'un soir de marché de Noël avec mes parents et mon petit frère, on s'est retrouvés à rejoindre les curieux assemblés devant une vitrine remplie de buée. Derrière la vitre, une des cuisinières du Bon Bol  préparait des nouilles minutes avec rapidité et dextérité, et dès la première bouchée, on a été conquis.

Des années plus tard, j'y ai emmené Clem, et il a immédiatement été séduits aussi. C'était un soir d'automne, un concert de jazz au Bozar nous attendait, on avait slurpé nos bols les yeux dans les yeux, c'était délicieux.
Un peu loin, par contre, pour en faire notre cantine.

II / Liège / Janvier 2017

Ce matin-là, Liège avait eu la surprise de se réveiller sous un manteau blanc, les pavés verglacés, et n'écoutant que mon courage, j'avais décidé de braver la bise glaciale pour aller chercher des banh-mi chez Bol & Baguettes. Exotiques, parfumés, et un joli rappel de notre périple au Vietnam de cet été: l'antidote parfait au froid et à la grisaille.

L'avantage d'être l'heureuse maman (oui.) d'une sublime berger australien, visiblement immune au verglas? Si je n'avais pas été contrainte de marcher avec une extrême prudence et un air passablement apeuré, je n'aurais probablement pas pris le temps de remarquer la nouvelle enseigne juste en face.
La promesse de "nouilles fraîches", la vitrine embuée,... j'ai d'abord cru à un mirage avant de réaliser que nos souhaits avaient été exaucés.
Ne restait plus qu'une chose à faire: s'assurer que l'adresse était aussi délicieuse que sa cousine bruxelloise.

Ballet ardent: rencontre & shooting avec Octavian Carare


La rue. Des danseurs. Une image rassemblant à la fois performance physique, légèreté et instant décisif. Voilà comment l'on pourrait résumer les photographies de Octavian Carare.
Discret, perfectionniste et toujours désireux de s'améliorer, Octavian, originaire de Roumanie, est arrivé en Belgique il y a quelques années.

Passionnée par la danse classique, ancienne danseuse et photographe, il était naturel pour moi de le suivre sur un shooting. Le résultat est que mes pieds avaient presque envie d'enchaîner les entrechats et les pirouettes au terme de la séance photo, qui s'est déroulée un samedi froid et brumeux, avec la talentueuse et gracieuse Laura. Après les images, place à la rencontre.

Aventure ardente: j'ai testé le Power Plate avec mon mec


"Comment ça chéri, tu ne sais pas ce que c'est le Power Plate?" Yeux écarquillés, bouche bée, voix hallucinée: il y a une seconde encore, on parlait tranquillement de se remettre au sport, mais là, l'ouverture est trop belle et je ne compte pas lâcher ma proie. Le Power Plate, c'est ce qui m'a sauvée au début de notre relation, quand je compensais tous nos tête-à-têtes arrosés par deux séances hebdomadaires.  
Depuis, rattrapée par les deadlines et faute de quelqu'un pour me motiver m'accompagner, javais un peu laissé tomber. Jusqu'à aujourd'hui: bien que peu excité à l'idée de ressembler a Gisele Bündchen (mais siiii cheriiii je te juuuuure), mon mec a l'air plutôt intéressé par la perspective d'obtenir les effets d'1h30 de cardio en 30 minutes d'effort seulement. Ça, où il a envie que je me taise, mais qu'importe: le résultat est le même, il accepte de m'accompagner "pour essayer". A peine le temps de me sentir comme Donald Trump au matin du 8 novembre, mélange enivrant de jouissance et d'incrédulité, qu'il est déjà temps de monter sur la machine et de commencer à transpirer.

Le Best Of 2016 des Boulettes : Top 10


Alors que démarre 2017, en janvier, comme chaque année, l'heure est venue de faire le bilan et de jeter un dernier regard dans le rétroviseur avant d'aller de l'avant. En 2016, il s'est passé plein de choses sur Boulettes : on a fêté nos 2 ans d'existence, on a créé nos propres t-shirts avec le Label 5.9, on a agrandi l'équipe avec le talentueux coup de crayon de Manka et la plume d'Anaïs. 
On a déjà dévoilé le top de nos photos favorites sur Instragam. Qu'en est-il de nos/vos articles préférés ici ? 


En 2016, sur Boulettes ...

Boulettes en Batavie: nos adresses pour un (micro) city-trip réussi à Maastricht


Liège, en toute modestie, c'est la plus cool ville du monde.
Dans la galaxie Boulettes, on a vécu à Paris, Bruxelles, New-York ou Berlin, et pourtant, on est tous revenus dans la Cité qui nous a vus naître.
Il faut dire que Liège, c'est un peu le centre du monde aussi. Pas besoin d'avoir son brevet de transplanage pour se trouver en Allemagne ou en Hollande en moins de temps qu'il n'en faut pour dire city-trip.

Le week-end de Toussaint, il faisait superbe, et on en a profité avec Clem pour aller se balader en amoureux à Maastricht, avec notre fier canidé ravi de gambader sur les pavés.

On y a compilé nos adresses préférées pour passer une journée réussie en Batavie - n'hésitez pas à nous partager les vôtres!