Bonne année !



mixtape #4


Prêts pour le réveillon & les cotillons, les bulles et les petits fours, le gui et la fête jusqu'au bout de la nuit? Nous, on l'est, et comme on pense à vous, on vous a préparé une playlist ultra festive pour commencer 2015 en beauté...Que la fête commence! 






Liègeospective 2014



Chaque fin d'année, le même schéma se reproduit inlassablement: à peine la dinde avalée et le dernier cadeau déballé, chacun s'empresse de décompter les jours jusqu'à la nouvelle année qui s'annonce et amène dans son sillon force promesses et bonnes résolutions. Si l'on ne déroge pas à la tradition, on a néanmoins voulu prendre le temps de rendre hommage à 2014 avant qu'elle ne soit plus qu'un calendrier inutile jeté aux cartons...Retour sur une année forte en évènements ardents! 

4 Cocktails succulents pour apéro Ardent



Chez les Boulettes à la Liégeoise, vous l’avez peut-être remarqué, on aime faire plaisir à notre palais. Et s’il y a quelque chose qu’on aime au moins autant que grignoter, c’est préparer des cocktails avec amour et les siroter avec délectation – et modération.

Noël est à peine passé que la Saint-Sylvestre pointe le bout de son nez, et c’est le moment idéal pour tester nos recettes améliorées. Pour l’occasion, on a élaboré des cocktails délicieux à l’aide de plusieurs ingrédients bien de chez nous :

Joyeux pluvieux Noël !


Petit Papa Noël...



* Réveillon sous le Perron, suite & fin *


En préparant nos zakuskis liégeois à la sauce Boulettes, on s'est rendues compte que la cuisine liégeoise, bien que délicieuse, ne pouvait pas vraiment être qualifiée de légère...Viandes, fromages et sauces mijotées y ont la part belle et bien qu'il n'y ait rien de tel pour réchauffer les estomacs pendant les longs mois d'hiver, il ne nous semblait pas opportun de mettre au point un trio de mise en bouches garanti de couper l'appétit de vos invités....C'est pourquoi on a décidé d'agrémenter nos zakuskis d'une touche de légumes et d'agrumes en vous concoctant un chou rouge aux pommes revisité garanti de séduire votre palais...tout en légèreté!

Cadeaux liégeois, cadeaux sympas


     Difficile à croire, mais dans à peine moins d’une semaine, c’est déjà le réveillon de Noël. Si vous n’avez pas encore trouvé de le temps de vous mettre dans l’ambiance, pas de soucis, les Boulettes s’en chargent pour vous : on vous a déjà concocté une mixtape de circonstance et donné quelques idées à grignoter ici et . Mais qui dit réveillon dit forcément cadeaux, et si vous n’avez pas non plus trouvé le temps pour dégoter vos présents, on a quelques petites idées dans notre hotte de petites mères Noël liégeoises.
(toutes ces idées se trouvent dans le 4000, et vous retrouvez les adresses au bas de la page)

*     On vous a déjà proposé nos itinéraires préférés  pour boire et manger au Village de Noël du centre-ville, et on ne saurait que trop vous recommander d’y retourner pour trouver quelques idées cadeaux. De la place Saint-Lambert à la place Cathédrale, les chalets d’artisans ne manquent pas et vous y trouverez peut-être bien de quoi faire le bonheur de votre grand-mère ou de votre petit cousin.
    Si l’ambiance bien de saison du Marché de Noël vous tient à cœur mais que, cette année, vous préférez opter pour un réveillon plus solidaire et original, c’est votre week-end de chance. En effet, entre vendredi et dimanche, vous trouverez non pas un mais deux marchés de Noël alternatifs en région liégeoise ! Vous l’avez peut-être déjà remarqué, mais chez Boulettes à la Liégeoise, c’est le genre d’initiatives qui nous botte et qu’on recommande vivement. Alors, on se donne rendez-vous à « Objets d’Artistes », proposé par Le HangarASBL, pour dénicher des créations originales, avec en fond sonore différents concerts. On se rapproche ensuite du centre pour se rendre à l’autre marché alternatif des Grignoux au cinéma Sauvenière. Là, des jouets au café, en passant par les objets déco et les produits bios, on pioche toutes sortes de cadeaux authentiques qui portent le sceau d’une consommation solidaire et responsable. 
    Si les échoppes locales de ces marchés de Noël vous ont inspiré, on a quelques bons plans à vous proposer pour offrir des présents typiquement liégeois. La liste est (très) loin d’être exhaustive, mais si on devait vous conseiller quelques étapes clefs dans votre quête des parfaits cadeaux régionaux, ce seraient celles-ci :

     Vous n’avez pas trop d’idée précise ou peut-être bien trop d’idées : bijoux, nourriture, déco, accessoire, alcool, jouets, luminaires… Dans tous les cas vous voulez offrir de l'éclectique et du wallon. Faites d’une pierre plusieurs coup et filez chez Wattitude, la boutique qui réunit en un même lieu une multitude de petits trésors conçus dans la région.

      Dans le même ordre d’idées, mais dans un registre plus traditionnel et liégeois pur jus, deux autres magasins feront peut-être votre bonheur (et surtout, celui de vos proches gâtés ! ). Aller dénicher des agayons, qui comme leur nom vous l’évoque peut-être, sont des trucs et des machins 100% wallons, à la boutique Noir Dessin. Dans le cœur historique de la ville, vous y trouverez toutes sortes de gadgets, produits locaux, bouquins et bandes dessinées du pays de Liège.  Que ce soit pour offrir des souvenirs plus touristiques, ou bien des produits locaux ou d’artisanat folklorique, on vous conseille également de faire un détour par Li Botike di Lidje… Le chouette bon plan du magasin, c’est de proposer des colis cadeaux typiquement liégeois, à composer soi-même en piochant dans une vaste gamme de produits hyper variés !
     Le colis « à boire et à manger » reste une alternative sympathique et qui fait toujours plaisir. Pas mal de commerces liégeois en proposent, en particulier en cette période de fêtes. Et s’il est un colis qui ravira toujours les amateurs de houblon, c’est bien celui qui assorti plusieurs bières spéciales, saisonnières ou locales. A nouveau, plusieurs commerçants vous proposeront des assortiments choisis et assemblés avec soin. En tout cas, nous, on vous recommande deux chouettes adresses : Special-Beer et BeerLovers' Café&Shop.

     Et puis il y a ceux qui n’ont vraiment, mais alors là vraiment pas d’idées de cadeaux. Ou encore ceux qui ont peur de se tromper en choisissant quelque chose de trop précis. Tous ceux-là  pourraient être tentés par l’idée d’en revenir à la bonne vieille enveloppe ou au bon vieux bon cadeau. Sachez qu’on ne vous a pas oublié ; on vous propose même des options qui donnent un peu de saveur aux cadeaux-papiers.
D’une part, vous pouvez miser se le culturel en offrant un bon cadeau pour un ou plusieurs spectacles du Théâtre de Liège, ou bien une place cadeau, voire un abonnement de 10 séances pour les plus généreux dans l’un des cinémas du groupe Grignoux ( Le Parc, Churchill et Sauvenière).
D’autre part, on vous en a déjà parlé et vu que l’initiative se répand dans de plus en plus de commerces, c’est le moment idéal pour soutenir l’économie locale en offrant une enveloppe cadeau de 20 Valeureux !
     On espère que nos pistes pour dégoter le cadeau parfait & liégeois vous auront été utiles, et surtout qu’elles feront des heureux. On vous réserve d’autres surprises d’ici le réveillon, mais en attendant, on file chercher nos propres cadeaux sans perdre de temps !


Adresses: 

« Objets d’Artistes » : Le Hangar ASBL, quai St Léonard, 43B
( Vendredi 19/12 de 18H à 23H, et le samedi 20/12 de 14H à 23H )
 Marché de Noël alternatif des Grignoux : Cinéma Sauvenière, place Xavier Neujean
( Samedi 20/12 et dimanche 21/12, de 14h à 20H30 )
 Wattitude : rue Souverain-Pont 7
 La boutique de Noir Dessin Production : rue des Mineurs, 18
 Li Botike di Lidje : en Féronstrée, 143
 Special-Beer Liège : rue Saint-Gilles 130
 BeerLovers' Café & Shop : rue de la Violette, 9
 Théâtre de Liège : place du 20-Août, 16
 Cinéma Sauvenière : place Xavier Neujean
 Cinéma Churchill : rue du Mouton Blanc 20
 Les Valeureux ; à la Librairie Entre-Temps : rue Pierreuse, 15

15.12.14: la situation est grève.




Les syndicats sont unanimes: ce 15 décembre, le pays sera à l'arrêt pour cause de grève générale organisée en réponse aux mesures économiques annoncées par le gouvernement Michel.
Largement relayée par les médias nationaux et bénéficiant de l'appui d'une grande partie de la population, cette grève ne fait pourtant pas l'unanimité et donne aux réseaux sociaux des faux airs de "Questions à la Une", le débat faisant rage entre les "pro-" et "anti-" grève.

Face au flot incessant d'informations et d'avis contradictoires, on a voulu rencontrer deux liégeoises aux opinions divergentes et leur donner l'opportunité d'expliquer les raisons derrière leur décision d'aller travailler ou pas ce lundi. Dans un contexte moins houleux que les débats enflammés par statuts Facebook interposés, elles ont pris le temps de détailler leurs positions qui, bien que diamétralement opposées, soulèvent néanmoins toutes les deux des questions cruciales quant à la situation politico-sociale actuelle en Belgique. Employée dans le privé, Mathilde sera à son poste ce lundi. Sarah, elle, ne remplira pas ses fonctions d'animatrice politique et prendra part à la grève générale- elles nous expliquent pourquoi ci-dessous.

Bien qu'une génération les sépare et qu'elles ont aujourd'hui des convictions politiques diamétralement opposées, Mathilde et Sarah ont pourtant grandi dans des environnements similaires: toutes deux issues de familles aisées, leur enfance a été bercée par les idéaux socialistes chers à leurs proches.
Si Mathilde se reconnaît aujourd'hui dans les valeurs défendues par le Mouvement Réformateur, il n'en a pas toujours été ainsi: "je suis issue d’une famille socialiste, mes grands-parents ayant d’ailleurs participé à la création du syndicat des ouvriers carriers, ce qui faisait la fierté de toute ma famille -moi comprise!-, mais lorsqu'ils faisaient grève, c’était, à l’époque, pour de bonnes raisons, pour obtenir des avancées sociales. A l’heure actuelle, dans certains secteurs les dirigeants syndicaux ne savent même plus maintenir leurs troupes et des débrayages spontanés ont lieu sans préavis, pour des raisons parfois très discutables, prenant en otage toute la population...". Pour elle, il est tout bonnement inconcevable de cautionner la grève générale annoncée aujourd'hui: " Elle est purement politique, fomentée par le Parti Socialiste. Elle a été décidée avant l’accord gouvernemental sans concertation préalable, et sans même attendre de savoir ce que le gouvernement fédéral allait proposer".

Sans pour autant adhérer aux idées de la N-VA, il est important pour Mathilde de rappeler que ce parti a été plébiscité par près de 40% des électeurs du Nord du pays - ce résultat électoral impressionnant s'expliquant en partie selon elle par les manquements du PS: "Plutôt que de nous offrir le spectacle affligeant d’anciens ministres, députés et autres élus, maintenant dans l’opposition au fédéral vociférant haineusement et crachant leur venin, ces mêmes élus devraient se remettre en question et se demander si cette poussée d’extrême droite n’est pas le fruit des erreurs et des incompétences des législatures antérieures -lorsqu’ils étaient au pouvoir!- tant au niveau politique qu’économique et social…A vouloir pratiquer le clientélisme comme mode de fonctionnement systématique, ils n’ont pas mis les bonnes personnes à la bonne place…".Sur ce point, Sarah ne lui donne pas tort, ajoutant qu'on "ne peut pas tenir avec un parti comme avec une équipe de foot, de père en fils",  ainsi qu'en atteste son engagement au sein d'Ecolo depuis quelques années. Si toutes deux n'hésitent pas à rejeter une part de responsabilité dans la crise politique actuelle sur l'opposition, leur décision de (ne pas) prendre part à la grève d'aujourd'hui est moins motivée par leur identification à un quelconque parti que par leurs valeurs personnelles.

Pour Sarah, il ne s'agit pas de faire grève en réaction aux idées d'un parti ou pour soutenir les idées de son opposant mais bien pour dénoncer les mesures d'austérité: "Je soutiens tous les mouvements anti-austérité -même sous le gouvernement Di Rupo, il n'y a pas que celui ci qui la pratique!- parce que très pragmatiquement, si on parle de relancer l’économie, c’est absurde de faire de l’austérité: plus on va virer des gens moins ils auront de pouvoir d’achat moins ils vont relancer l’économie donc on est dans un double discours qui est complètement aberrant". La jeune femme parle d'expérience quand elle dénonce la conjoncture économique actuelle: détentrice de deux Master universitaires, elle va de CDD en CDD depuis son diplôme en 2012 et son mi-temps à durée déterminée actuel ne lui permet pas de se projeter dans l'avenir - ce qui ne l'empêche pas de se rendre compte qu'elle fait néanmoins partie des privilégiés: "déjà pour moi, c'est dur, alors pour les personnes qui n'ont pas eu la même chance que moi, c'est carrément de la survie".
Mathilde, elle, a eu la chance de ne pas connaître la situation anxiogène que vivent aujourd'hui les jeunes diplômés lâchés dans un marché de l'emploi peu disposé à les accueillir. Cette cinquantenaire a jusqu'à présent eu une carrière stable et fêtera bientôt ses 30 ans d'ancienneté au sein de la même entreprise- un scénario qui semble bien lointain pour une grande partie de la génération Y dont nous faisons partie.
En effet, ainsi que le souligne Sarah, "on est la première génération qui vivra moins bien que nos parents, tant en terme d'environnement dans lequel nous vivons qu'en termes de qualité de vie et de pouvoir d'achat" - une situation certes préoccupante mais qui ne justifie pas selon elle la désolidarisation actuelle des travailleurs belges: "pour le moment, on dresse les travailleurs contre les travailleurs en disant 'on vous empêche d’aller travailler, on bafoue votre droit au travail'…Je peux comprendre qu’il y a des gens qui sont fâchés parce qu’ils vont perdre de l’argent mais je crois qu’on oppose vraiment deux catégories de gens qui en fait ont les mêmes intérêts", un point de vue que ne partage pas Mathilde:
 "Dans notre constitution démocratique, figure le droit de grève, mais aussi le droit au travail pour tous. Les syndicats abusent du premier, et ne respectent pas le deuxième, pourtant aussi important. J’ai été personnellement choquée de constater, le premier décembre, que des grévistes s'en prenaient à des travailleurs, les molestant, ou dégradant leur véhicule… Dans quelle société vivons-nous ? Est-ce par la grève et la violence qu’une société progresse ?". 
A ce sujet, Sarah est catégorique. Pour elle, il n'y a qu'une solution pour avancer, c'est d'avancer ensemble, et c'est cette foi en une société plus solidaire qui la poussera à rejoindre les rangs des grévistes: "Lundi, je prendrai part à la grève parce que je crois qu’il y a moyen de faire les choses différemment de ce qu’on est en train de nous présenter comme la seule solution. Pour moi il y a moyen de faire autrement de manière beaucoup plus solidaire et plus incluante". Si Mathilde la rejoint sur la nécessité de mesures incluant l'ensemble de la société, pour elle, faire grève aujourd'hui n'est pas la solution: "Plutôt que de faire grève ce lundi, je préfère laisser à ce gouvernement (qui a hérité de dossiers épouvantables et d’un déficit budgétaire colossal), une chance et un peu de temps pour mettre en place des mesures visant à rétablir une situation économiquement, et donc, socialement plus acceptable pour tous. Evidemment, cela passe par des mesures qui déplaisent, mais sont indispensables, puisque les gouvernements précédents ne se sont pas encore rendu compte que les « golden sixties » étaient loin derrière nous, et que les crises successives connues par la suite imposaient moins de largesse et plus de rigueur !".

Quant à nous, à l'image de Mathilde et Sarah -et du reste du pays-, nos opinions politiques et nos systèmes de valeurs divergent; mais si nous nous positionnons toutes à des endroits différents sur l'échiquier politique, nous n'en restons pas moins convaincues qu'une solution au malaise socio-économique ambiant est possible et qu'il ne faut pas la chercher bien loin: après tout, notre devise n'est-elle pas "l'Union fait la force"? Du coup, toutes couleurs politiques confondues, on fera unanimement grève aujourd'hui: grève des statuts facebook venimeux et des pseudo débats politiques stériles, grève des opinions préconçues et des préjugés reçus - ça n'aura aucun impact sur les mesures du gouvernement, mais arriver à se serrer les coudes, c'est déjà un sacré pas en avant.


( pour ceux et celles qui ne l'auraient pas encore lue, une BD tente d'expliquer le pourquoi du comment des grèves à répétition en Belgique, on vous la conseille vivement!)







* Réveillon sous le Perron (bis) *



A part les traditionnels boulets, emblèmes ô combien savoureux de la gastronomie liégeoise, difficile de faire plus typique que le stron d'poye...difficile aussi de faire moins glamour: un mets à base de fromage ultra odorant portant le doux nom de "fiente de poule", rien de moins festif, non?
Et non! Enfin, si, mais pas quand il est préparé à notre façon: délicieusement croustillant sous forme de cromeski, le Herve gagne ses lettres de noblesse tandis que le Sirop de Liège prend un goût exotique et se déguise en chutney...On vous prévient: le mélange des deux est sacrément addictif!

* Cromeskis de Herve au chutney de poires *


Pour douze cuillères:

- 1 Herve
- 15 cl de crème liquide
- noix de muscade / poivre / gingembre
- chapelure
- 1 oeuf
- 4 poires
- 2 échalotes
- 1 citron
- 200g de cassonade
- 20cl de vinaigre de cidre

° Cromeskis de Herve

Faire chauffer la crème à feu doux.

Couper le Herve en cube (il n'est pas nécessaire d'enlever la croûte) et le faire fondre dans la crème. Ajouter un peu de noix de muscade au mélange.

Laisser refroidir puis transvaser le mélange dans un bac à glaçons.

Réfrigérer le mélange pendant 4 heures. (Pendant ce temps là, vous pouvez préparer le chutney de poires).
Lorsque la préparation est bien solidifiée, démouler les "glaçons". Pendant ce temps, mettre chauffer de l'huile "neutre" (par exemple, de tournesol) - nous avons fait frire les cromeskis dans une casserole mais une friteuse convient évidemment très bien aussi! 

Passer successivement chaque "glaçon" dans de la farine, puis dans de l'oeuf battu puis dans de la chapelure en veillant bien à ce qu'ils en soient recouverts uniformément.

Déposer les cromeskis dans l'huile chaude jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés - restez vigilants: cela ne prend que quelques secondes!


° Chutney de poires


Peler les poires et les couper en morceaux. Emincer l'échalote.

Mettre les poires et l'échalote dans une casserole avec le vinaigre de cidre, la cassonade et une pincée de gingembre. (nous, on a aussi ajouté un peu de poivre!)

Presser le citron et ajouter son jus au mélange. Faire cuire à feu doux pendant une heure.

Bien écraser le mélange afin qu'il prenne la consistance d'une compote. (il ne doit plus rester de gros morceaux)




Servir en tapissant le fond d'une cuillère de chutney puis en y déposant un cromeski.

Bon appétit!





L'Artothèque des Chiroux : Une oeuvre d'art liégeoise chez vous



Chez Boulettes à la Liégeoise, on aime plutôt bien l’art contemporain. On est rarement opposées à l’idée d’aller se balader dans une galerie ou de découvrir de nouveaux artistes, loin de là. On ne serait franchement pas opposées non plus à l’idée d’avoir notre propre petite galerie personnelle à la maison…Bon, dans l’immédiat, ça reste un rêve qu’on se contente de caresser du bout des doigts. Mais, en cette période de fêtes, il doit bien exister un dicton qui dit que c’est le moment idéal pour réaliser ses rêves, pas vrai ? En tout cas, nous, on se permet d’y croire le temps d’un instant grâce à l’artothèque des Chiroux. Et on s’imagine déjà posséder une belle gravure dans notre salon, ou une remarquable photographie en haut du lit.

mixtape #3

On vous avait promis un mois de décembre ultra festif sur Boulettes et on n'avait pas menti: après les itinéraires de Noël et la recette de zakuski, on vous a concocté une playlist de chants pas gnangnans pour patienter sous le sapin en attendant le réveillon...Oh oh oh !






Réveillon sous le Perron: zakuskis liégeois pour apéro ardent *




Au lendemain de la venue du patron des écoliers, c'est officiel: on entame enfin le compte à rebours avant Noël! Si on se revendique être amoureuses de notre ville, on l'est tout autant de la magie de Noël, et cette année, on a décidé de combiner les deux pour des fêtes de fin d'années encore plus ardentes! Le mois de décembre sera donc rempli d'idées festives à la sauce -boulettes à la- liégeoise...au propre comme au figuré: pour inaugurer nos posts de Noël, on a choisi de vous proposer une recette de boulets revisités pour épater vos invités le soir du réveillon.

Une soirée au Village de Noël: itinéraires divers pour liégeois en goguette.



Bien que Saint Nicolas ne soit pas encore venu récompenser les enfants sages, un autre barbu bienveillant a déjà pris ses quartiers dans la Cité Ardente...En effet, depuis la semaine dernière les chalets du Village de Noël ont pris possession des pavés pour le plus grand plaisir des liégeois.
Face à l'offre toujours plus variée qu'ils proposent, on s'est dévouées pour en tester un maximum et vous proposer quelques itinéraires à l'approche du week-end...Bonne balade!

Vis ma Vi(ll)e: Emile, St Nicolas à temps partiel.




Par une matinée brumeuse de décembre, on s'est rendues dans une école maternelle de la région liégeoise pour une interview pas comme les autres. 

Assises au milieu de mini-humains âgés de 3 à 7 ans, on était au moins aussi excitées qu'eux à l'idée de rencontrer le héros du jour: St-Nicolas! - incarné pour l'occasion par Emile, enseignant à la retraite et Saint à mi-temps.

Précis de zoologie à l'usage des étudiants en guindaille.



Pris séparément, les termes "St Nicolas" et "étudiant" n'ont à priori rien en commun: tandis que la mention du grand Saint évoque immédiatement des souvenirs d'orgie de cadeaux et de sucreries, le terme "étudiant" renvoie la plupart d'entre nous a un passé plus ou moins lointain -et plus ou moins studieux- fait de journées à la bibli et de montagnes de syllabi.
Chaque année pourtant, St Nicolas et étudiants se rencontrent sous le regard bienveillant de l'AGEL et donnent lieu à un mariage détonant; les estomacs remplis de spéculoos faisant place aux chopes remplies de bière et les nuit studieuses pré-examen aux nuits blanches post Chapiteau.
Pendant 24h, le Carré se transforme en une jungle imbibée où toutes sortes de drôles d'oiseaux se remplissent le gosier sur fond de chansons paillardes.
Si d'aventure vous étiez amené à vous frotter à cette faune déchaînée, n'ayez crainte, on a pensé à vous et on vous a concocté un petit guide pour circuler sans risque dans ce safari éphémère.

Café Liégeois #2: Jean-François Jaspers / Jaune Orange.


C bon pour le moral !

Bien qu'il soit encore un peu tôt - et qu'on soit un peu trop vieilles - pour que St Nicolas en dépose dans nos petits souliers, la saison des clémentines est déjà bien entamée et ce serait dommage d'attendre la venue du Grand Saint pour en profiter!

La Bataille des Brunchs // Round 1: Le Caffe Internazionale

Concept encore relativement inconnu à Liège il y a quelques années, le brunch a traversé l'Atlantique et remonté la Meuse pour venir faire le bonheur des valeureux gourmands.
Enfant prodige du petit-déjeuner et du dîner, le brunch du week-end est lentement mais sûrement en train de devenir une institution et les restaurants liégeois l'ont bien compris et les variations sur le thème œufs-tartines-bacon se multiplient dans la Principauté.

5 raisons d'aller voir "L'art dégénéré selon Hitler" à la Cité Miroir


Depuis la mi-octobre, la Cité Miroir accueille une exposition dédiée à l'art qualifié de "dégénéré" par le régime Nazi qui met en valeur des œuvres issues de la vente de Lucerne.
Si vous faites partie des (rares) liégeois qui n'ont pas encore pris part à ce voyage fascinant à travers l'Histoire -de l'art-, voici 5 raisons qui devraient vous convaincre de sauter le pas:

mixtape #2


Liège c'est le Standard, Tchantchès, les gaufres...mais depuis quelques années, c'est aussi une scène musicale bouillonante dont on peut être fiers! 
A mille lieues des groupes satiriques qui ont fait les beaux jours des concerts gratuits place St Lambert, la nouvelle scène musicale liégeoise n'a rien à envier aux scènes indies d'autres villes post-industrielles d'Outre-Manche...à part peut-être leur reconnaissance populaire! Si de plus en plus d'initiatives culturelles se mettent en place à Liège et font la part belle à la scène locale, nos artistes ont encore tendance à rester trop méconnus en dehors des frontières de la Principauté - une hérésie qu'on a tenté de réparer en vous concoctant une playlist 100% liégeoise, à partager sans retenue...et avec fierté! 





On a testé : Les boulets à la liégeoise végétaliens


Ce dimanche, on a décidé de troquer nos habitudes pour tenter quelque chose de peu commun, voire de carrément cocasse : se rendre à un dîner-spectacle-boulet frites-végétalien! Compte tenu du nom de notre petit collectif, et étant plutôt intriguées par la chose, on s’est dit qu’on ne pouvait décemment pas manquer le rendez-vous - et on a même recruté des carnivores purs et durs pour venir avec nous! 

"Dimension of Design" au Théâtre de Liège


L’exposition Vitra - «Dimension of Design » - 100 classics Chairs se tient actuellement au Théâtre de Liège. Le concept est dans le nom : 100 sièges classiques du design, développés majoritairement par le fabricant de mobilier suisse Vitra, réunis en une expo. La particularité ? Ces sièges sont tous des miniatures, à l’échelle 1:6, des plus célèbres modèles de mobilier. De la Coconut Chair à  l’Eames Plastic Armchair (sur la photo ci-dessus), en passant par la Chaise Longue de Le Corbusier, tous les modèles les plus connus sont présents en format réduit au Théâtre de Liège.

Pimp my veggies!

Quand on s'est décidées à devenir Liègétariennes, on avait une vision très précise de ce à quoi notre nouvelle vie de citoyennes éthico-éco-consciencieuses allait ressembler. Les petits commerçants finiraient par nous connaître et par nous mettre leurs plus beaux fruits et légumes de côté, on serait incollables sur les producteurs locaux de produits laitiers, on connaîtrait nos morceaux de viande par leurs prénoms...Limite si on ne faisait pas nos courses en sautillant, un panier en osier au bras et les cheveux au vent.

11.11.14: Commémorons en chœur!


A l'heure où Liège commémore le 96e anniversaire de l'Armistice, rares sont les témoins de la Grande Guerre encore en vie pour se joindre aux festivités...mais il n'en va pas de même des édifices de l'époque, qui bien qu'ils soient des témoins muets, ont néanmoins une histoire à raconter.

Il en va ainsi du Fort de la Chartreuse, construit en 1817 sur les hauteurs d'Amercoeur et qui servit pendant la première guerre mondiale de prison allemande. Si la nature et les artistes urbains se sont petit à petit réappropriés les lieux depuis l'abandon du Fort en 1988, cet endroit empreint d'histoire impressionne toujours autant les curieux qui s'aventurent à l'explorer.

Vis ma vi(ll)e: Sarah, 25 ans, vendeuse de lacquemants sur la foire de Liège.

Passé le premier choc -ou émerveillement, tout est une question d’âge-, les attractions tonitruantes et leur cohorte de roulottes aux effluves de sucre et de friture qui garnissent chaque automne le boulevard d’Avroy finissent bien vite par faire partie du paysage…et il en va souvent de même des forains qui les accompagnent !
Noyés dans les couleurs aveuglantes de leurs métiers* et dans la cacophonie des attractions et de leur musique assourdissante, les forains se fondent dans le décor de la foire d’Octobre et de son ballet de visiteurs avides de junk food et de sensations fortes.
C’est pourtant une communauté fascinante et digne d’être connue qui vit à l’ombre des attractions. Afin d’en savoir plus sur leur mode de vie pas comme les autres –et sur les coulisses de la foire de Liège !-, on a rencontré Sarah, une liégeoise tombée dans le milieu un peu par hasard qui fait mentir l’adage selon lequel « on naît forain, on ne le devient pas ».

Lorsqu’elle a postulé en 2006 pour vendre des lacquemants et des croustillons, Sarah était bien loin de s’imaginer que 8 ans plus tard sa vie serait rythmée par le calendrier des forains et leur exode perpétuel d’un bout à l’autre du pays. Alors que certains passent leur temps coincés derrière un bureau entre deux périodes de congés payés, Sarah, elle, enchaîne les kilomètres : de Tirlemont à Courtrai en passant par Namur, ce sont pas moins de 12 foires différentes qui enchaînent pour elle chaque année ! Si c’est ce côté pigeon voyageur qui l’a séduite au départ, les années passant, le manque de stabilité commence à lui peser – sans parler des effets négatifs sur sa vie sociale : pas facile de nouer des liens quand on bouge tout le temps ! Même s’il lui arrive parfois de ne pas rentrer à Liège pendant un mois et que ses amis font bien souvent la fête sans elle pendant qu’elle est coincée à l’autre bout du pays, Sarah reste positive : « je suis bien payée, l’ambiance est sympa et décontractée et j’ai quelques amis dans le milieu donc c’est cool ».


Côté Cour - Côté Jardin

Côté Cour - Côté Jardin, c'est un peu un caméléon dans la jungle des restaurants liégeois: suivant l'heure et la saison, l'endroit ne fait jamais la même impression.

S'il ravit les étudiants du quartier avec son assortiment de burgers sur le temps de midi, le soir, il change d'ambiance et propose des ingrédients de choix - côtes d'agneau, calamars, ...- aux bobos qui le plébiscitent pour leurs rendez-vous galants.

Shopping select à la Société Littéraire


A moins de faire partie de la jeunesse dorée de Liège et d'avoir grandi au rythme des rallyes, rare sont les Liégeois qui ont eu le privilège de visiter les salons huppés de la Société Littéraire.
Fondée en 1779, cette dernière accueille ses membres depuis plus de 200 ans dans son hôtel particulier de la place de la République Française; et si ce club très fermé s'est ouvert aux femmes il y a quelques années, il n'a pas pour autant assoupli ses règles d'admission.

Un Américain à Liège


Si la Toussaint suit d’ordinaire un schéma immuable rythmé par les « arrêts chrysanthèmes » de chaque famille ; le 1er Novembre 2014, outre le fait qu’il battit le record de température de 1901, restera une journée à marquer d’une pierre –tombale?- blanche : aussi improbable que cela puisse paraître, un touriste américain flânait dans les ruelles de notre ardente Cité. 

Originaire de San Francisco et résidant actuellement à Berlin où il étudie la musique, notre ami Jacob avait choisi de profiter de ses vacances d’automne pour venir nous rendre visite. A milles lieues du Golden Gate Bridge et des ruelles colorées de sa ville natale, quelle impression pourraient bien lui faire nos pavés brinquebalants et nos bâtisses de pierre bleue ? Compte-rendu d’une après-midi Lost in Translation.

Valeureux Liégeois



La première fois qu’on a entendu parler de l’Euro liégeois, on a cru à une nouvelle intox réussie de Nordpresse et on a ri sous cape -jusqu’à ce qu’on en voit un de nos propres yeux et qu’il nous faille nous rendre à l’évidence : non seulement l’Euro liégeois existe mais en plus il s’appelle le Valeureux et il peut servir de monnaie d’échange ailleurs que sur un plateau de jeu de société. Intriguées – et aussi un peu honteuses de ne pas l’avoir découvert plus tôt-, on a décidé d’en apprendre un peu plus sur cette unité monétaire révolutionnaire.

Et rond et rond petit potiron !



S’il aura fallu qu’Halloween traverse l’Atlantique pour devenir populaire dans nos contrées ; le potiron lui n’a pas attendu que l’orange soit LA couleur de saison pour être la star des récoltes automnales.
Pile dans la tendance « sombres citrouilles », on a dépecé sans merci un potiron pour vous concocter deux recettes à réveiller les morts…Bon appétit !

Café Liégeois #1 : Florian "Zao" Zanatta, chercheur à l'Ulg et musicien


Le principe du Café Liégeois est simple : on rencontre autour d’un verre un(e) liégeois(e) qui a des choses à dire et/ou à montrer, pour ensuite en dresser ici son portrait. 

Rétrospective Hubert Grooteclaes au Grand Curtius


Ce qui frappe immédiatement le visiteur, c’est l’atmosphère qui se dégage de chaque œuvre exposée.
Qu’il s’agisse de ses portraits, ses collages ou ses photographismes, le travail de Grooteclaes interpelle le spectateur ; chacune de ses œuvres telle une invitation à entrer dans l’imaginaire de celui qui affirmait créer dans le refus.

mixtape #1




   Pendant un peu plus d’un mois, la Foire d’octobre prend place tout le long du Boulevard d’Avroy, modifiant au passage le rythme de vie des liégeois du centre-ville. Si la fête foraine satisfait très bien nos envies de sensations fortes et nos papilles gustatives, il n’en va pas toujours de même pour nos oreilles … Dans un monde idéal, nous, on garderait la Foire de Liège et son ambiance toute particulière, mais on modifierait un peu sa bande-son. Et ça donnerait sûrement quelque chose comme ceci.




Chauds les marrons : comment cuisiner vos fruits secs en trois leçons.


Chaque automne, c’est pareil: à peine le temps de s’émerveiller des couleurs des premières feuilles mortes qu’elles se multiplient et recouvrent le sol d’un tapis bien embarrassant pour les passants pressés.
Les fruits secs ont tendance à suivre le même schéma, et bien vite, les quelques poignées ramassées dans le jardin et dégustées avec délice se transforment en paniers encombrants dont il n’est pas facile de venir à bout.

Livre aux trésors




A quelques pas du Carré, la librairie Livre aux Trésors est un eldorado pour ceux qui ont plutôt soif de culture et de découvertes. 

Ancienne librairie pour enfants, Livre aux Trésors a changé d’espace et de vocation pour devenir un véritable paradis pour papivores de tous âges ; et si la sélection de livres d’images et de littérature jeunesse est toujours bien présente sous la verrière, elle côtoie désormais livres de cuisine et de philosophie ainsi qu’une sélection pointue de romans en tous genres. 

A l’étage, le coin musique ne manquera pas de faire se pâmer les mélomanes amoureux du vinyle, qu’ils aient connu ou pas son âge d’or : de Gainsbourg à MGMT, la sélection proposée transcende les genres et les générations. 





Bienvenue chez nous



Liège est « sale », « malfamée »,… et encore, ça c’est si votre interlocuteur a déjà entendu parler de la cité ardente et ne dévie pas immédiatement la conversation sur Bruxelles et/ou Bruges.
Si les clichés ne manquent pas sur le territoire du 4000, cela ne veut pas dire que Liège ne mérite pas autant une visite que ses voisines trendy du Nord –loin de là !

Lever le nez des pavés (plutôt sales, certes), ça veut forcément dire tomber amoureux de Liège, de la splendeur décrépite de ses bâtisses, de la chaleur sincère de ses habitants et de cette attitude gouailleuse de ville qui se fait fi de ceux à qui elle ne plaît pas.

 Liège n’a attendu de recevoir le sceau d’approbation de personne pour devenir cool, et tout qui prend le temps de la découvrir est vite submergé par tout ce qu’elle a à offrir, tant sur le plan culturel que sur celui de la gastronomie ou du shopping –nous en tout cas, on est conquises !

 « Boulettes à la liégeoise » n’est pas un guide touristique, c’est une lettre d’amour, adressée à Liège bien sûr, mais aussi à tous ses amoureux, ceux qui veulent la connaître un peu mieux voire même la découvrir…Bienvenue dans le 4000 !