Entre nos emplois du temps
respectifs, le stress du quotidien (et une flemme totale), difficile de se
dégager du temps pour certaines tâches (totalement lourdes) et pourtant
inévitables...
Ô joie, une bande de potes
liégeois a trouvé une miraculeuse idée pour nous rendre la vie plus simple (et
nous laisser chiller) !
Fini l'âge de pierre et les idées
machistes, ce sont aujourd'hui trois garçons qui ont décidé de se mettre à
notre service en lançant leur propre business : Les hommes à tout faire. Après un roadtrip, une tempête de
pollen et une présence fortuite de restes de victuailles, la voiture de Jehanne
avait bien besoin d'un grand coup de karcher et nous, plutôt d'un bon
verre ! Thibaut et Thomas, deux des fondateurs, sont donc venus à notre
rescousse et nous en avons profité pour en découvrir davantage sur eux et leurs
débuts prometteurs.
Parlez-nous de la
naissance du concept et de votre trio...
On se connait
tous les trois depuis notre enfance, on a toujours été proches et notre amitié
s'est évidemment renforcée avec notre projet. Ce
qu'on voulait à la base, c'était avoir un job d'étudiant sans contrainte, entre
potes et avec des horaires flexibles. On a donc démarré tout doucement, sur
base de petites annonces, on rendait quelques services par-ci, par-là. Ensuite,
on s'est rendu compte que l'idée commençait à plaire : faire appel à des
jeunes motivés et dynamiques pour des tâches basiques qui ne nécessitent pas de
pro'. On a alors imaginé que l'on pourrait se développer en engageant des
étudiants et en créant une plateforme où les clients pourraient garder contact
avec eux.
On s'est d'abord lancés tous les trois pendant un an pour se faire notre propre idée et notre propre expérience et maintenant, on est en plein essor ! On a engagé plein d'étudiants d'un seul coup pendant les derniers mois et on fait des semaines complètes de travail, parfois même allant jusqu'à 65h.
Pour
l'instant, on est encore en phase de transition, on a énormément de choses en
tête, on voudrait que tout ça se concrétise au mieux et le rêve serait
évidemment d'en faire notre job à temps plein.
Les hommes à tout faire
peuvent-ils vraiment TOUT faire ? Quels sont les services que vous
proposez ?
On
accepte beaucoup de choses, entre le jardinage, les déménagements, le
désencombrement, le bricolage, l'aide à l'aménagement, le homesitting, du
nettoyage, du montage de meubles, des services de livraison, du gardiennage, du
coaching, du suivi scolaire, de l'aide à l'informatique,... Cela dit, non, on
ne peut pas tout faire.
On ne souhaite pas faire du mauvais travail chez le client, donc on ne fait pas tout ce qui demande un accès à la profession, comme la peinture, par exemple.
Jusqu'où acceptez-vous de
vous déplacer ?
On se
concentre sur la Province de Liège. Tout dépend du travail qu'on nous demande.
Si on a besoin de nous une journée entière, alors on peut envisager de se
déplacer plus loin. Notre projet, à plus long terme, serait d'implanter notre
business partout en Belgique avec des petites équipes locales.
Quels sont les services
qu'on vous demande le plus souvent ?
Puisqu'on
est en été, on a essentiellement des demandes en parcs et jardins, pour le
moment. Sinon, on fait beaucoup de
déménagements, de grands nettoyages, on vide des caves et on apporte tout aux
parcs à conteneurs.
Bref, les trucs chiants que les gens n'ont pas envie de faire, nous on les fait avec plaisir !
Votre clientèle est-elle
essentiellement féminine ?
Il y a
tout de même une légère majorité de femmes, c'est vrai.
Ce sont souvent des divorcées qui n'ont pas « d'hommes à tout faire personnels » qui nous appellent.Mais il y a beaucoup d'hommes aussi ! D'ailleurs, nos étudiants ne sont pas que des garçons. Il y a de plus en plus de filles qui nous proposent leur candidature !
Quel est le service le
plus farfelu qu'on vous ait demandé ?
On nous
a déjà fait maintes allusions, c'est un peu cliché, mais on a l'habitude !
Sinon, on nous a récemment demandé de
trouver un « système anti-pigeons », d'enterrer un chien ou encore de
cuire un barbecue pendant que les gens mangent et profitent tranquillement. On
accepte et on essaie d'être inventifs et
présents pour ces personnes !
Quel service refuseriez-vous
d'office ?
Les services qui nécessitent des accès à la profession.
On n'est pas là pour faire du black, de la plomberie, de l'électricité, de la peinture, etc. On ne cherche pas à voler des secteurs.On fait d'ailleurs parfois un peu de sous-traitance, on va par exemple travailler en partenariat avec un jardinier pro : les étudiants vont effectuer les tâches simples pour compléter une équipe.
D'autres projets
prévus ?
Hormis
la plateforme, on essaie vraiment d'être éco-responsables, notamment par
rapport aux émissions de carbone. On
aimerait que les étudiants se rendent au travail en vélo électrique. En
plus, on voudrait introduire un projet bénévole tous les trimestres en aidant
une association ou une personne dans le besoin. On trouve ça important de faire
une bonne action, on a fait du scoutisme tous les trois et on veut garder cet
esprit.
Article :
Anaïs
Photos :
Jehanne
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