Liège estivale, Liège festive : idées alternatives pour sortir cet été


L'heure est grave : on a rien vu venir, mais le mois de juillet touche à sa fin.
Ce qui veut dire que l'été est déjà bien entamé, de moitié, et avec lui, une bonne partie des festivals musicaux et autres rendez-vous estivaux. L'heure est grave, mais la bonne heure a sonné aussi : ce sont ces jours-ci que s'annoncent nos évènements préférés de la saison en Cité Ardente, plus brûlante que jamais.

Atypiques, (très) démocratiques, drôlement plus esthétiques que le Carré, et définitivement plus confidentiels que les Ardentes, qu'on soit rassuré.e.s : Liège regorge encore de petits festivals fantastiques et d'évènements culturels éphémères pour nous faire sortir tout l'été.

Sous le papier, la plage: 10 livres à dévorer cet été


L’été, c’est le bonheur. Certes il y a: les moustiques, les coups de soleil, la chaleur qui fait plaquer la frange. Mais aussi : le rosé, les apéros qui n’en finissent jamais, les journées rallongées, et plus de temps, ça veut dire plus de temps pour bouquiner. Ca tombe bien, justement, on adore bouquiner. A la plage, au bord de la piscine, ou bien à l’ombre des arbres du parc de la Boverie : on vous a concocté une liste de livres à savourer tout l’été : profitez ! 

Liège surprises : la fois où on a écrit un livre


Ni péridurale, ni césarienne, et pourtant, ça y est: on tient notre bébé.
300 grammes, 18 centimètres de haut, et 3 géniteurs, c’est un bébé pas comme les autres.
D’ailleurs, on dirait bien qu’il est magique tant on a mis de l’amour à écrire ses 100 rubriques. Des coups de cœur, des endroits secrets, nos adresses préférées : ce livre contient un peu de nous trois, et surtout, de l’âme de Liège, ce grain de folie qui fait qu’on l’aime, parfois elle nous énerve, mais on ne peut jamais vraiment la quitter. Forcément, comme des jeunes parents, on est heureux, on est fiers, et même sans césarienne, on a un peu mal au ventre aussi : est-ce que notre livre va vous plaire ? Pour vous aider à mieux le comprendre, on vous emmène en coulisses du processus créatif : récit en trois temps et à 6 main d’une expérience hors du commun.

Bisous, et bonne lecture,

KathClem et Jules

Face-à-face musical avec Tanaë


A moins d'avoir été enfermé dans une caverne les dernières semaines, vous avez forcément entendu parler de Tanaë sur les réseaux sociaux. Cette jeune liégeoise âgée de 20 ans a commencé sa trajectoire en proposant ses reprises acoustiques de titre bien connus (One Dance de Drake, Heatens de Twenty One Pilots ou encore All in You de Synapson).
C'est avec une totale réinterprétation du titre qui a bercé nos boums d'adolescents, Barbie Girl de Aqua, que la chanteuse à la voix enveloppante, a carrément fait le buzz.
Récemment, Tanaë a joué au Nandrin Festival, et il y a quelques jours à l'Abbaye de Stavelot, dans le cadre des apéritifs-concerts.
Une demoiselle à découvrir, que nous avons eu la chance de rencontrer.

Cinématografille : Je vous salue Malick


Certains ressentent les films de Terrence Malick comme des vieux relents de catéchisme. Pour d’autres qui acceptent de s’y projeter, ils sont des voyages philosophiques dans lesquels on s’emporte avec plaisir. Song to Song, en salles le 12 juillet, est sans conteste l’œuvre la plus touchante de ce cinéaste mystérieux, depuis sa Palme d’Or en 2011. 

Le Bistrot Mentin : café, cocktails & dolce vita



Le Bistrot Mentin est apparu il y a un mois, presque comme un mirage, dans un coin de Liège où on ne l'attendait pas. Un temps QG de César, coiffeur punk de son état, la rue Sainte-Aldegonde était retombée dans l'anonymat, passage furtif et obligé à la sortie du parking Saint-Denis. C'en est désormais fini grâce au Bistrot Mentin, qui a ramené ici de la vie et bien plus encore. 

RIVE, en vogue et sur les ondes


Déjà entendu sur les ondes avec leur titre « Vogue », c'est en première partie de Thomas Azier que j'ai découvert l'étendue du répertoire de RIVE, le 18 mai dernier.
Une chose qui frappe directement lorsque l'on écoute ce duo bruxellois, c'est la délicatesse. La délicatesse de la gestuelle sur scène, tout en réserve et en élégance, la délicatesse des mots choisis pour les textes et surtout, la délicatesse de la voix de Juliette Bossé.
C'est cet été que le groupe présentera son EP « Vermillon » pour une tournée des festivals.
Première étape, les Ardentes, ce vendredi, avant de faire une étape par les Francos (20/07), le BSF (09/08), le Bucolique (25/08), Août en Eclat et les Solidarités (26/08) et enfin, les Nuits du Soir (21/09).


Nous avons rencontré Juliette et Kévin, leaders de RIVE, pour une interview et un shooting dans les murs de la boutique Radical, à Liège. Coup de coeur garanti.

Hors-la-loi : pourquoi il faut tuer le (bon) père (de famille)


La première fois que j'ai entendu parler de la notion de bon père de famille, j'ai souri. 
C'était en cours de droit, à l'université, j'avais quitté Liège, et ça m'a rappelé mon papa, qui incarne à merveille le bon père de famille. Responsable, prudent, ponctuel, on ne la lui fait pas à lui. Accessoirement, j'étais pas mal sous le charme dudit prof de droit, alors entre ça et mes pensées paternelles, je suis un peu passée à côté du concept. C'était rigolo comme appellation, vachement désuet, j'ai classé l'info en me disant que la notion n'était plus appliquée. 



La deuxième fois que j'ai entendu parler de ce fameux bon père de famille, par contre, j'ai ri. 
Je devais signer un contrat de bail, et contrairement à mon père, je ne colle pas du tout au concept. Pas d'enfants, déjà, et puis surtout pas de zizi, non vraiment, rien du bon père de famille. J'ai paraphé mon nom en ricanant dans ma barbe, qui n'était ici que métaphorique, pour l'expression, voir phrase au-dessus, pas de zizi, pas de barbe, mais voilà, le français est fait comme ça. J'ai à nouveau rapidement oublié ce fameux bon père de famille, l'excitation d'emménager dans l'appartement, de le décorer, les deadlines, la vie.

Et puis. Et puis ce week-end, j'ai vu passer la pétition d'Elsa, partagée par Jules. J'ai à nouveau un peu souri, parce que Jules, elle est vachement engagée. Et puis j'ai cliqué. Et puis j'ai signé. 

C’est vrai que je suis plutôt engagée -certains me trouvent même un peu casse-pied. En particulier en ce qui concerne le sexisme et ses dérivés, j’ai tendance à pas mal chipoter ; du genre à relever tout ce qu’on impose et reproche juste aux filles, du genre à souligner que « fille » c’est déjà une construction sociale en soi, et même du genre à expliquer que tous les papas n’ont pas forcément un zizi, justement. Bref, j’ai mon rôle à tenir lors des débats en soirée.

Parfois je suis d’humeur à argumenter pour ce en quoi je crois, parfois je laisse couler : c’est ok, prendre conscience des inégalités prend du temps, surtout quand on a grandi toute sa vie en les considérant comme des vérités bien établies. D’ailleurs, quand j’ai rencontré Elsa dans le vaste monde d’Internet (l’époque lointaine et bénie de myspace et de skyblog, toi même tu sais), on devait être en 2007, et à l’époque je devais très certainement penser que « féminisme » était presque un gros mot, qu’il valait mieux remplacer par « humanisme ».  La jeunesse, c’est pas toujours la fierté.

En 2017, si Elsa est révoltée en devant signer un contrat en sa qualité de « bon père de famille », c’est peut-être à cause de son histoire et de ses convictions. Mais c’est peut-être aussi simplement une question de bon sens.
En vérité, son indignation nous concerne toutes (et tous !) : cette notion est archaïque et discriminatoire. Pour les femmes, car elle énonce clairement qu’il faut être un homme pour être à la hauteur de certaines responsabilités. Pour les femmes et les hommes, car elle sous-entend que la capacité à être un bon gestionnaire est corrélée à celle de s'occuper d'enfants.

Reconnaissons-le franchement : cette notion est absurde et n’a plus de raison d’exister.
Mais tout ça, c’est expliqué très, très clairement sur la page de la pétition à signer pour abolir ce terme du droit belge.

« Ouiii mais le salaire égal et les violences conjugales, ça, ce sont des vrais combats ! », « C’est quoi quelques mots sur un bout de papier qu’on lit et qu’on oublie ? Battez-vous pour des choses importantes », j’en entends déjà grommeler dans le fond. Alors, oui, c’est sûr, il y a de plus grands combats. Mais il n’y a jamais de trop petites victoires. Se battre pour quelque chose n’empêche certainement pas de pester contre d’autres, dont un langage suranné et tout sauf neutre. Faudrait pas non plus se contenter d’hausser les épaules parce que bon, ça a toujours été comme ça.

Puis vous connaissez la musique : c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup. Alors, prenez donc les 15 secondes nécessaires pour signer. Promis, ça change les choses.






Des soldes slow fashion avec Mahalo { et une petite surprise ! }


Qui dit été dit soldes,
et qui dit soldes dit excellente excuse pour partir en vrille dans les magasins.

Alors, oui, c'est important de (se) faire plaisir, mais ça l'est tout autant de le faire de manière consciencieuse -et conscientisée. Au jour d'aujourd'hui, il est même fondamental de se tourner vers des enseignes et des marques qui, petit à petit, tentent d'agir en faveur de la planète et de tous les êtres qui la peuplent.
Et puisqu'on est en 2017, la bonne nouvelle, c'est qu'on peut faire tout ça en continuant d'être fashionista et adepte des produits de beauté coquets. Oui oui.

A l'aube de ce mois de juillet, on vous propose donc un focus sur une de nos boutiques favorites où craquer en cette période de soldes -avec, en bonus, une petite récompense made in Mahalo x Boulettes à la clef...