Déjà entendu sur les ondes avec leur titre « Vogue », c'est en première partie de Thomas Azier que j'ai découvert l'étendue du répertoire de RIVE, le 18 mai dernier.
Une chose qui frappe directement lorsque l'on écoute ce duo bruxellois, c'est la délicatesse. La délicatesse de la gestuelle sur scène, tout en réserve et en élégance, la délicatesse des mots choisis pour les textes et surtout, la délicatesse de la voix de Juliette Bossé.
C'est cet été que le groupe présentera son EP « Vermillon » pour une tournée des festivals.
Première étape, les Ardentes, ce vendredi, avant de faire une étape par les Francos (20/07), le BSF (09/08), le Bucolique (25/08), Août en Eclat et les Solidarités (26/08) et enfin, les Nuits du Soir (21/09).
Nous avons rencontré Juliette et Kévin, leaders de RIVE, pour une interview et un shooting dans les murs de la boutique Radical, à Liège. Coup de coeur garanti.
Comment a commencé l'histoire de RIVE ?
Le projet existe depuis fin 2015 et est porté par Kévin, qui est à la batterie et aux séquences et moi, qui suis au chant et au piano. Nous nous connaissons depuis une dizaine d'années, on s'est rencontrés à l'université et on a déjà travaillé sur plusieurs projets musicaux ensemble. Fin 2015, on a décidé de créer RIVE, projet électro-pop, en français.
Diriez-vous que votre duo est complémentaire ?
On se connaît depuis longtemps, aussi bien amicalement que musicalement. On est plutôt complémentaires parce que Kévin est plutôt axé sur les rythmiques et moi sur les mélodies et les paroles. Nos approches de la musique sont différentes mais ce qui est chouette, c'est que l'on fait chacun ce que l'autre ne pourrait pas faire ; on s'apporte beaucoup en travaillant ensemble.
Vos textes sont en français, ce qui est plutôt rare puisque pas mal de groupes se dirigent vers l'anglais.
Pourquoi ce choix ? Ce n'est pas trop difficile ?
On a choisi le français parce qu'on avait envie de tester de nouvelles choses. Ce n'est pas plus difficile d'écrire en français, parce que c'est ma langue maternelle. J'en saisis donc toutes les nuances, c'est très agréable sur scène, et les possibilités de rédaction sont très riches.
Comment avez-vous préparé votre été et votre présence en festival ?
On a déjà pas mal tourné cette année et on a eu l'occasion de présenter notre EP « Vermillon » qui est sorti en mars dernier. On a donc déjà eu l'occasion de tester le set en salles ou en festival cette année.
Evidemment, pour les festivals, on a réfléchi à une nouvelle manière de présenter les chansons car on sait que dans ce cadre, il faut que ça accroche directement. On commence plus cash, contrairement à des concerts plus intimistes.
Comment fonctionnez-vous sur scène ? On sent une très forte confiance sur scène, entre vous.
C'est assez naturel ! Comme on a beaucoup joué ensemble, notre relation amicale et musicale fait qu'on se comprend très vite. Aussi, évoluer à deux est un vrai choix, du coup c'est une approche différente du live. On varie beaucoup de rôle contrairement à un groupe où chacun remplit le sien. On essaye de jongler à deux sur un live qui s'équilibre et tienne la route.
On a envie de prendre du plaisir et de s'amuser, et bien entendu que le public soient intéressés par notre projet. Il est récent et c'est l'occasion de le faire découvrir.
Ce qui est génial aussi pour nous, comme RIVE est jeune, c'est de déjà avoir si tôt des dates comme les Ardentes, c'est une chance et on va en profiter pleinement.
Qui irez-vous voir en festival ?
Comme on joue vendredi aux Ardentes, on ira voir Ulysse car on les écoute depuis longtemps. Ils sont une vraie référence d'un point de vue instrumental pour nous. On ira voir Fishbach parce que c'est aussi une référence dans la chanson francophone.
Kévin quant à lui ira revoir BRNS et enfin, Roméo Elvis. Le but c'est aussi de découvrir d'autres groupes.
Qu'est-ce qui vous inspire ?
On écoute beaucoup de choses dans des styles différents. Quand on compose, je (Kévin) pars de sons pour créer un univers autour. Ensuite, on rajoute des couches, des mélodies, des accords, et on fait un mix de tout.
C'est important que nos titres soient mélodiques mais aussi puissants. On veut faire ressentir la force de la batterie et de la basse, mais toujours avec un aspect plus doux et mélodique apporté par Juliette.
Au niveau des paroles, on essaye de garder un langage plus poétique pour que les gens puissent s'approprier et interpréter les paroles, même si elles ont un sens précis lors de la rédaction.
Quelles sont les conditions idéales pour écouter votre EP ?
En voiture ça marche bien, mais pas en ville ! Sur des routes de campagnes par exemple. Nos titres sont pop et sont faits pour les gens qui aiment rêver et s'évader, qui aiment juste écouter la musique tout en ressentant de la joie et de la nostalgie. Il n'y a pas d'endroit spécifique pour écouter « Vermillon », c'est plus en fonction de l'état d'esprit du moment. Les titres sont différents, autant d'un point vue rythmique qu'émotionnel, pour varier en fonction de ce que l'on ressent.
Une dernière info importante à communiquer ?
Notre nouveau clip « Justice » va sortir et on est en studio pour enchaîner sur des nouveaux titres. On verra quand on va distiller tout ça.
RIVE
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Merci à la boutique Radical qui nous a accueilli pour le shooting et habillé Juliette et Kévin.
Kévin : Bomber kaki et bomber bleu Industries : 175€
Juliette : Bomber 5 Progress orné de papillons : 445€ / Veste By Michele Rossi : 485€
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