On craque pour les sacs liégeois signés KOKKO Bags



Trouver le sac parfait, cela peut parfois tenir du véritable cauchemar. Il faut dénicher la forme idéale, dans la couleur rêvée, avec assez de place et puis de belles matières, tant qu'à faire. La solution trouvée par Rachel ? Lancer sa propre ligne de sacs hautement désirables. 


J’ai étudié le stylisme à l’Helmo Mode à Liège, une base solide pour la création en textile qui m’a appris la rigueur de la création et de la conception. C’est durant ce premier graduat que j’ai eu l’occasion de réaliser une partie de ma troisième année en Finlande, dans une école qui enseigne le travail du cuir. J'ai enchaîné sur des études en marketing, et une première expérience professionnelle en tant qu'hôtesse de l'air. 

En parallèle, j’ai naturellement commencé à créer mes sacs et entamé un travail pour nourrir ma passion pour la maroquinerie. Au fur et à mesure des créations, j’ai affiné et cultivé mon univers, ma technique et mes connaissances. La demande spontanée de plus en plus pressante de mon entourage mais également de personnes inconnues fut l’élément déclencheur pour structurer et regrouper mon travail sous forme d’une marque. 





J’ai eu un coup de foudre pour le travail du cuir lors de mon expérience en Finlande. Les
techniques, le touché, le rendu, ... m’ont tout de suite plu et passionnée. Peu de temps après avoir terminé mes études, je suis tombée sur une superbe peau dans une brocante ... J’ai créé mes premiers sacs hors de cette peau! Le choix du sac à main est très personnel, j’ai une affinité particulière pour ses formes et les possibilités que cet accessoire offre. Il offre plus de fantaisies que le prêt à porter, je le vois comme un bijou, une touche fun, chic et intégrante d’une tenue.

La ville dans laquelle j’ai étudié en Finlande et où je suis tombée amoureuse du travail du cuir est Kokkola. La signification, « feu » en finnois, colle bien au tempérament de la marque.
Et en plus, ça rime avec mon nom de famille !





Je suis souvent inspirée par les matières et les combinaisons entre elles. J’adore me promener dans une boutique de cuir et juste prendre ce qui me plait. C’est après que les idées plus précises se dessinent. Cela me permet de garder un stock de matières premières très riche et varié, parfois même surprenant. J’observe aussi beaucoup les détails dans les vêtements et chaussures, c’est chouette de les transposer.

La nature et le voyage sont également au coeur de ma nourriture créative. J’y retrouve un ressourcement et un émerveillement qui me permettent de respirer pour mieux me renouveler. 





Je fabrique chaque sac moi-même dans mon atelier. Il faut en général entre 5 et 10 heures pour réaliser un sac, mais ça peut prendre plus de temps pour des pièces très travaillées ou des nouveaux modèles.  Généralement, on me commande un sac repéré sur mon site ou mes pages Facebook et Instagram. Certains modèles sont de stock ou commandés tels quels.
Pour toutes les commandes personnalisées, je m’attache dès que cela est possible à recevoir la cliente dans mon atelier pour discuter du sac qui répondra à ses envies. On s’assied ensemble autour d’un café, on regarde les matières et les détails, c’est aussi un très chouette moment de rencontre. Ensuite, il y a un délai d’un mois pour la réalisation du sac. Idéalement, pour continuer l'aventure, il faudrait qu'on puisse travailler à plusieurs. 





C'est important pour moi que la production reste dans mon atelier, en Belgique. Cela m’offre la possibilité d’être très flexible, et de créer des pièces uniques. Dans le futur, j'aimerais voir grandir ma marque en gardant les valeurs actuelles, la production étique et belge, des matières de qualité et des producteurs partageant ces valeurs, l’artisanat, la liberté artistique,... 

Et pour soutenir ce projet aussi beau que bien pensé, c'est par ici. D'ailleurs, Père Noël, si tu nous lis, on veut bien un KOKKO bag sous le sapin... 

La violence envers les femmes, cette cruauté à éradiquer


Dans le monde entier, au détour d’une rue ou dans l’intimité d’une chambre à coucher, des femmes et des jeunes filles s’écroulent, chaque jour, sous les coups d’un mari, d’un ancien amant, d’un frère, d’un père ou encore d’un inconnu qui a trop bu. Leurs torts ? Être nées femmes, bien sûr.

Au Rouge du Poivre, les papilles font la ola dans le chaudron de Sclessin



Printemps 2004, j'ai quinze ans. Avec une bande de copines, on décide de s'encanailler comme seules des filles de bonne famille éduquées dans un collège jésuite peuvent le faire : en allant au Standard. Et en T3, s'il vous plaît. Ouais, gros. 

On nous parle d'émeutes, de baston, on craint que le rouge omniprésent ne soit en réalité celui du sang, et puis en fait, à part quelques bières lancées dans l'air, c'est vachement bon enfant. Bien qu'on ait retourné nos armoires pour des vêtements écarlates, on fait carrément tache, voire même, on en est recouvertes après qu'une bière égarée nous ait atterri sur la tête. Certes, l'ambiance est bouillonnante, mais regarder des gens courir dans tous les sens, au bout d'un moment, c'est plutôt rasant. Allez, on a bien rigolé, mais les matches, pour nous, c'est terminé.

D'ailleurs à l'été 2015, si je tombe amoureuse de Clem ce soir là sous la Passerelle, c'est parce que je le trouve sublime, certes, parce qu'il est marrant et intelligent, mais la cerise sur le gâteau, c'est qu'il m'annonce détester le foot. Fini à vie de faire semblant de m'y intéresser, je suis amoureuse et apaisée.

Et puis contre toute attente, automne 2017, avis de tempête : je rentre à la maison et j'annonce en fanfare "viens chéri, ce soir, je t'emmène au Standard". A peine le temps de me jeter un regard interloqué que je le rassure : on va au stade, oui, mais pour la gastronomie. Parce que depuis juillet, le Rouge du Poivre a posé ses marmites dans le chaudron de Sclessin et le menu est carrément alléchant. On laisse les crampons au vestiaire et on passe à table.

Un autre regard sur le chien guide avec Entrevues


On les croise en ville, guidant fièrement leur maître, ou bien en train d'être formés en portant leur petit brassard. On meurt d'envie de les cajoler mais, lorsqu'on connait un petit peu le travail d'Entrevues et des chiens guides en général, on sait qu'il vaut mieux ne pas trop les déconcentrer : ces fidèles et serviables canidés sont là pour apprendre à devenir des aides incroyablement utiles pour les personnes malvoyantes.
On sait aussi que leur formation dépend en grande partie de bénévoles, et par là, de familles d'accueil qui prennent en charge la première partie de leur éducation. Et on se dit " Oh non, moi, je pourrais pas, ça me briserait le coeur de m'en séparer". Peut-être, mais fort heureusement, d'autres gens en sont capables : si l'expérience peut se révéler douloureuse après avoir vu grandir le chiot, elle n'en est pas moins incroyablement enrichissante. Et surtout, elle est terriblement nécessaire.

Un tas d'études psycho et socio le montrent : avoir un chien guide change tout pour les personnes malvoyantes, au niveau du sentiment d'impuissance et de la façon dont les gens sont appréhendés par ceux qui les entourent. Mais aussi de la manière dont ils se perçoivent eux-mêmes en tant que personne, et c'est peut-être là le plus important. Loin d'être une corvée pour le camarade canin, c'est une véritable relation qui se tisse entre eux... Allant parfois jusqu'à être considérée comme un véritable tout, une unité formée d'un humain et d'un chien. Une relation particulière, avec ses spécificités, qui s'accompagne souvent de l'incompréhension du public novice : comment se comporter en présence de ces jolis toutous ? Et comment ça fonctionne, concrètement ? On peut aider, nous ?
Pour en savoir un peu plus, Anais s'est rendue à l'asbl Entrevues pour enquêter sur la question (et accessoirement, rencontrer plein de chiens drôlement épatants) !

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Dans le cadre de l'opération violettes (on vous en reparle plus bas), nous sommes allées à la rencontre des jolies truffes d'Entrevues. Cette asbl, créée il y a 30 ans à Namur par monsieur Carton, lui-même malvoyant, a été transposée à Liège en 2002. Son but : former des chiens guides pour des personnes ayant un handicap visuel.

28 incontournables à New York pour savourer la Grosse Pomme



De mes voyages, j’ai retenu qu’une curiosité, si « incontournable » soit-elle, ne vaut pas nécessairement le déplacement.  Prenez par exemple l’Empire State Building en plein mois d’août. Rajoutez-y la chaleur, les vendeurs à la sauvette, les files d’attentes, les iPads et les cars de touristes… vous obtenez un panorama payé à prix d’or dans un quartier passablement moche et presque une demi-journée de perdue. 
New York est par essence une ville d’expériences. Ce n’est pas tant ce que l’on fait, que la manière dont on le fait qui importe. L’imagination fait le reste. 
New York, New York.

Cinématografille : Trois films à voir ces jours-ci

« Tague cet ami si lui aussi est fan de raclette. » 
Ils n’ont même pas attendu le changement d’heure, cela fait des semaines qu’ils inondent nos murs Facebook de posts dégoulinant d’amour pour le fromage valaisan ! Entendons nous bien, j’aime le lait de vache autant que ma propre mère. 
Mais n’y a-t-il plus que… ça ? Du frometon gras à pâte pressée ? Non. Il y a aussi du cinéma. Et trois films à voir surtout ces jours ci :  


Chocolaterie Millésime : le bonheur à l'état pur



Du chocolat, oui. Mais du millésimé, s'il vous plait ! Respect du produit et technologie de pointe, derrière le projet 'Bean to Bar' de la chocolaterie Millésime se cache un rêve : rendre à la fève de cacao ses lettres de noblesses.
Ici, chaque tablette de chocolat est issue d'un lot unique de fèves précautionneusement sélectionnées et travaillées en fonction de leurs origines, pour le plus grand plaisir de nos papilles. Une première en Europe. 
C'est beau. C'est bon. Ca se passe à Liège. 

Secrets de boyband, en tête-à-tête avec Ulysse



Ils en ont des qualités, les Liégeois ! Mais quand il est question de fierté locale, tout notre orgueil prend le dessus. Les chocolatiers, les restaurants formidables, les bars cozy, notre architecture, notre carré, notre sens de la fête et notre gentillesse légendaires sont quelques uns de nos gonfle-égo. Mais quand il est question des artistes produits en cité ardente, chez les Boulettes, on ne répond plus de rien ! Surtout quand il est question des choupinous-trognons-d'amour d'Ulysse. Ils ont fait un soldout de feu au Reflektor le 20 octobre dernier, on y était, et même qu'on a eu l'honneur de discuter avec eux en tête-à-tête.
Arnaud, Julien et Ben dans les loges, ça vous botte ?

Chinois ou chez toi ? Cours de cuisine asiatique chez Takimy

Takimy Liège

Dans un monde idéal, avec Clem, on passerait notre vie au resto, et de préférence asiatique, s'il vous plaît. Seulement voilà, c'est compliqué niveau budget, et en plus, on adore cuisiner. Alors quand My nous a invités un des cours de cuisine qu'elle organise avec sa pétillante maman, Kim, autant dire qu'on ne s'est pas faits prier. 

Babillages ardents : Les Liégeois(e)s et la reconversion professionnelle.


Du temps de nos grands-parents (et peut-être même de nos parents), les choix d'études et de carrières n'étaient alors pas si denses et lorsqu'on entrait dans une entreprise, c'était pour y rester, que l'on aime ou que l'on n'aime pas, la question ne se posait pas.

Aujourd'hui, notre génération, dite Y, aurait parait-il tendance à zigzaguer entre désir de carrière prometteuse, envie d'impacter et d'influencer dans un domaine et besoin de s'épanouir dans des projets personnels. Dès lors, l'idée d'un travail pour la vie paraît désuète et les divorces professionnels se feraient (eux aussi) de plus en plus fréquents.

Dans nos cantons liégeois, il semblerait que l'on ne déroge pas à la règle, nombreux sont ceux et celles qui ont choisi (ou non) de voguer vers d'autres horizons emplois. Quelques uns nous font le plaisir de partager leur expérience, en espérant que celles-ci vous parlent et/ou vous donnent le courage de suivre votre voie !

Voulez-vous faire du yoga avec moi ce soir ?


Faire du yoga pour se détendre, ou pour être plus en harmonie avec soi-même, m'a toujours semblé relativement inaccessible.
Ayant le cerveau qui turbine à du 300 à l'heure, toujours à penser à ce que je dois faire et à ce qui m'attend comme travail, je ne suis clairement pas la personne la plus ouverte et réceptive à cette pratique.
Pourtant, j'ai poussé la porte du Workshop Satiam Yoga, donné par Katy Misson, la fondatrice de ce type de yoga, et organisé par Altuna Sari, la sportive/kinésithérapeute/healthy girl liégeoise, qu'on ne présente plus.

Les Bandits partent à l'assaut des oreilles des petits



Bandits, c'est le nom de scène de Christophe Enclin, Mirco Gasparrini et Caroline Poisson. De nuit, ils font vibre les adultes dans leurs groupes respectifs, de Mauvais à Blue Velvet en passant par Hank Harry, Monster et Everyone is Guilty; mais en journée, ce sont pour les petits et à leurs grands enfants de parents qu'ils ont décidé de chanter. 

A l'origine du projet, Christophe, qui voulait créer un projet de musique pour enfants depuis longtemps déjà. Un projet qui a emballé Caroline et Mirco, couple à la vie-à la ville, et c'est ainsi que le trio s'est formé. Bandits ? "On n'était pas assez Vilains, et Voyoux était déjà pris".
Drôles, poétiques, gentiment barrés et avec juste ce qu'il faut d'enfants en eux pour savoir exactement comment leur parler, telle est la clé du succès de ce drôle de trio qui enchante les mini Liégeois depuis cet été.