Les Bandits partent à l'assaut des oreilles des petits



Bandits, c'est le nom de scène de Christophe Enclin, Mirco Gasparrini et Caroline Poisson. De nuit, ils font vibre les adultes dans leurs groupes respectifs, de Mauvais à Blue Velvet en passant par Hank Harry, Monster et Everyone is Guilty; mais en journée, ce sont pour les petits et à leurs grands enfants de parents qu'ils ont décidé de chanter. 

A l'origine du projet, Christophe, qui voulait créer un projet de musique pour enfants depuis longtemps déjà. Un projet qui a emballé Caroline et Mirco, couple à la vie-à la ville, et c'est ainsi que le trio s'est formé. Bandits ? "On n'était pas assez Vilains, et Voyoux était déjà pris".
Drôles, poétiques, gentiment barrés et avec juste ce qu'il faut d'enfants en eux pour savoir exactement comment leur parler, telle est la clé du succès de ce drôle de trio qui enchante les mini Liégeois depuis cet été.



Et quand il s'agit de faire le grand écart entre les salles enfumées des concerts de rock et les goûters d'enfants où ils entonnent leurs comptines, les Bandits ne perdent pas l'équilibre. "La seule différence, c'est qu'on doit jouer le matin et qu'on boit du jus de fruit. Et l'énorme avantage avec les enfants, c'est qu'ils sont à fond dedans !"



Et leurs parents en redemandent. Il faut dire que l'univers de Bandits est tout sauf niais, et que contrairement à la plupart des projets culturels pensés pour les plus petits, ces trois drôles de voyous évitent à merveille l'overdose de sucré. "Mirco, qui compose la musique, est très inspiré par la musique folk américaine. Il joue de la guitare acoustique, du banjo, de l'ukulélé... Auxquels on ajoute des textes rigolos, doux, et étonnants". Pour s'en convaincre, rien de tel que d'écouter leur hit décalé et poétique qui réussit l'exploit de rester en tête sans écoeurer.




Au programme de leur premier album ? "Des histoires de bagarres, de pirates, de princesses, d'animaux... Bref, une vraie pagaille". Et un terrain de jeu rêvé pour ceux qui se décrivent comme faisant partie de "cette génération qui ne veut pas grandir, un peu comme les enfants perdus du Pays Imaginaire". Enfants perdus, peut-être, mais le pari de l'album est gagné.

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