Sur son compte Instagram onirique, Aesqedit mêle photographie et anime, et les héros de Miyazaki et Yoshihiro Togashi côtoient Dragon Ball dans la Cité ardente. C'est à la fois furieusement moderne et incroyablement nostalgique... et puis forcément super kawaii aussi.
Pour la jeune artiste de 27 ans qui se cache derrière le compte, tout commence avec Sailor Moon. Plus précisément, un collage d'Usagi et Mamoru s'embrassant sur un banc. Il n'en faut pas plus pour lui donner l'idée de se mettre à "coller" ses personnages préférés dans son quotidien.
J'ai directement fait le lien avec la Place des Amoureux, qui se trouve dans l'Impasse de l'Ange. Du coup, je suis allée faire un tour rue Hors-Château, et en rentrant, j'ai créé un de mes premiers collages.
Un collage des plus réussis, et une jolie manière pour sa créatrice d'honorer les héros de manga qui ont bercé son enfance.
J'ai grandi avec Goku, Sailor Moon et Nicky Larson. Quand j'étais enfant, je rêvais d'avoir mon propre nuage magique ou un Kerobero qui me suivrait partout. Maintenant que je sais me servir d'un logiciel de retouche, je réalise tous mes rêves d'enfant...
Sans pour autant arrêter de rêver: "j'aimerais également essayer d'intégrer des personnes réelles dans des décors d'anime mais je ne suis pas certaine que ça donnerait aussi bien..."
En attendant de créer un manga qui prendrait entièrement place à Liège? Grande admiratrice d'Edward (Fullmetal Alchemist) "pour sa détermination et son sens de la justice" et de Mikasa (Attaque des Titans) "parce qu'elle surpasse tous ses camarades et qu'elle est prête à tout pour protéger Eren", notre Insta-artiste imagine que si une série anime devait prendre place sur les pavés,
Elle raconterait l'histoire d'une jeune fille banale qui se donne pour mission d'élucider des crimes bien lugubres à la Simenon avec des scènes et des personnages inspirés des toiles de Magritte, le tout servi sur une bande-son digne d'un line-up des Ardentes. Un mélange entre quelque chose de fun et de gore.
Et d'ici à ce que quelqu'un le réalise, Aesqedit espère que ses oeuvres 2.0 contribueront à mettre sa ville natale en lumière. "Liège recèle de petits coins agréables que le monde ne soupçonne pas, et j'ai envie de mettre notre Cité ardente sous les projecteurs pour en faire un spectacle quotidien". Passer le 4000 au prisme lunaire: le pari était osé, il est réussi en beauté.
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