Comment survivre à la Saint-Valentin quand tu es célibataire ? Une bonne dose de réconfort tout chaud, bien ardent.


Haaa... la Saint-Valentin... la fête des amoureux, cette célèbre journée annuelle qui te rappelle une fois encore que... toi, tu es célibataire, ma pauvre vieille (mon pauvre vieux, ça marche aussi) !

Mais rassure-toi, on te prouve aujourd'hui, chez les Boulettes, que tu n'es pas seule. Hé oui, nous aussi, on sait qu'une fois la barre des 25 ans (et encore...) dépassée, c'est toujours la même rengaine :
l'oncle Henry qui grommelle dans sa vieille moustache à chaque réunion de famille : « Et alors, toujours pas de Jules ? Tu ferais mieux de te dépêcher ou il n'en restera plus ! » ; l'ami du pote du cousin de Charles que ta meilleure amie a justement invité à souper le même soir que toi (tout à fait par hasard...) ou encore, l'amas de photos de couples postés devant leurs beaux sapins qui hantent ta page d'accueil Facebook le soir de Noël, pendant que tu regardes le bêtisier RTL accompagné de ton chien déguisé en renne pour l'événement.

Bref, toutes les occasions sont bonnes pour te rappeler que toi, tu es esseulée, délaissée...

Et si en fait, bah, c'était juste pas grave ? Et si on pouvait choisir une toute autre voie et être heureux quand même ?
La preuve grâce aux témoignages d'hommes et femmes liégeois qui nous expliquent pourquoi ils sont célibataires et fiers de l'être !


Marie, 26 ans, elle, a choisi de rester sans attache pour une raison bien précise :
Je suis à la recherche d'un boulot et je n'ai pas envie que mes choix soient influencés par un facteur extérieur. Là, j'ai justement trouvé un stage au Canada, je pars pour six mois. Je suis donc bien contente d'avoir pu faire ce choix sans personne pour me retenir. Si j'avais eu quelqu'un, j'aurais d'office moins cherché une opportunité à l'étranger . 

Maryon, 24 ans, réagit de manière plutôt similaire :
Ce que le célibat évoque pour moi ? La liberté ! Je suis une fille indépendante, j'aime me débrouiller par moi-même et ne pas ressentir le besoin de devoir compter sur quelqu'un.
J'adore voyager et prendre des décisions au dernier moment, du coup, je n'ai pas envie de devoir retenir mon impulsion pour quelqu'un qui ne la comprend peut-être pas.
Pour moi, le célibat est une opportunité : celle de réussir à s'épanouir seule, d'apprendre à se connaitre et de répondre à ses propres envies.

Du côté de la gent masculine, Tom, 25 ans, nous explique avoir également un grand besoin de liberté. Selon lui, les points positifs du célibat sont, sans aucun doute, l'absence de compte à rendre et la possibilité de s'investir pleinement dans ce que l'on aime. Pour lui, il s'agit de son métier :
Je travaille dans le marketing et pour des raisons professionnelles, je ne veux pas m'engager. Je veux faire un focus complet sur ma carrière. D'ailleurs, j'ai essayé de concilier amour et vie active et ça n'a pas fonctionné. Mes horaires de boulot ne correspondaient pas à ma vie de couple et j'ai besoin que l'on me laisse m'épanouir dans mon travail.

Enfin, Julie, 27 ans, nous confie que, pour elle, il ne s'agit pas spécifiquement d'un choix immuable, elle ne serait pas contre la rencontre d'un beau et frétillant jeune homme, mais le temps écoulé depuis sa précédente rupture lui a appris à déceler le côté positif de la vie de célibataire.  
J'ai pris le pli de vivre ma vie au jour le jour et de m'aimer avant tout. Je suis persuadée que le bonheur ne dépend pas de l'autre, et qu'il faut être bien dans sa peau avant d'être en couple. Depuis que je suis seule, je peux creuser mes projets pros sans avoir peur que ça ennuie quelqu'un si je rentre tard, ou si je bosse beaucoup, au moins je m'investis à 100% dans ce que je fais et je me sens plus libre. Je découvre plein de nouvelles choses. Puis aussi, je me lance plein de petits défis : aller au ciné, au resto, à des évènements seule ou même me débrouiller pour des petits travaux. C'est super gratifiant ! Pour résumer, je suis très branchée développement perso depuis ma rupture et je me sens beaucoup mieux dans ma peau. 

Alors, non, évidemment, on ne vous dit pas qu'être en couple c'est pour les nuls et qu'on ne peut rien accomplir à deux, bien au contraire ! Ce qui est important à retenir ici, c'est que l'on peut également tirer profit du célibat. Comme l'ajoute si bien Julie : « On peut vivre le célibat de deux manières : soit on se dit que c'est l'enfer, soit c'est l'occasion d'être encore meilleur pour soi, d'être mieux dans sa peau et de prendre soin de soi ». Alors, foncez prendre un rendez-vous chez votre pédicure, faites un resto entre potes pour la Saint-Valentin, offrez-vous ce qui vous fait plaisir, voyagez, découvrez ! Choisissez votre manière de vivre à vous ! (Et f*** tonton Henry!!)








Illustrations :
Soirée-meufs / Esther Vilmont, Eevy Stone illustration
Overdose-de-rose / Jules

Aucun commentaire