Painting Fields : voyage dans l'univers de Nathalie Ledoux chez CDLT


Nathalie Ledoux, son travail, c'est de la poésie picturale. 
C'est beau, ça interpelle, ça fait rêver. Un univers onirique et coloré, qu'on a découvert chez nos chéries de Cdlt

A peine diplômée de peinture à l'ENSAV La Cambre l'année dernière, elle a remporté le Prix Moonens, et une résidence au sein de la Fondation. Aux frontières de l'abstraction et du réel, comme dans un rêve, ses toiles nous invitent à un voyage dans des paysages désertiques et colorés, qui rompent en tous points avec les codes de la peinture paysagère. 






C'est frais, c'est beau, c'est provocateur et doux à la fois, et nous, on a eu un énorme coup de coeur. 
De son univers, Nathalie dit "qu'il s'en dégage différents degrés de lecture, tout comme il y a plusieurs couches de peintures qui se superposent et laissent entrevoir les couches du dessous. On peut retrouver certains codes du romantisme ainsi qu'une esthétique globale proche de la pop culture".

Stéphanie et Marine, les fondatrices de CDLT, parlent elles de coup de foudre. 
"On l'a découverte par Internet, au gré des likes sur Instagram. On a décidé d'aller la visiter à la Fondation Moonens, où elle est actuellement en résidence, et on a été séduites au premier regard. Sa démarche, les questions qu'elle soulève... Ca a été assez instinctif comme réaction pour nous. ON fonctionne toujours comme ça : notre credo, c'est de soutenir ce qu'on aime. On veut travailler avec des artistes de notre génération". 




Ce qui est certain, c'est que la liste des modèles de Nathalie se lit comme un who's who de l'art contemporain. 
"Je pars toujours d'images récoltées sur Internet. Je m’inspire du street art, de la pop culture, ainsi que d'artistes tels que Turner, Friedrich, Cy Twombly, Tina Gillen, Per Kirkeby, Katharina Grosse, Thierry de Cordier, Gerhard Richter..."



Et Sofia Coppola, aussi. Quand on lui dit que sa palette de couleurs nous fait penser à Virgin Suicides, Nathalie s'enthousiasme. "J'adore ce film. Il y a un aspect contemplatif dans les films de Sofia Coppola qu’on peut effectivement retrouver dans certaines de mes peintures. Mais les couleurs, c'est autre chose. Il y a une logique propre à la couleur, je ne la travaille pas de manière scientifique au sens stricte du terme mais il existe de très bons écrits sur le sujet, notamment “Remarques sur les couleurs” de Ludwig Wittgenstein".




Chez CDLT, on découvre également la collaboration entre Nathalie et Selçuk Mutlu, réinvention artistique et esthétique des échanges épistolaires. 

L'un débute une oeuvre, l'autre l'achève, et il en résulte des créations hybrides, nourries de deux univers artistiques. Une évidence, pour Nathalie : "Selcuk est un artiste dont j’aime beaucoup le travail. J'ai eu l'occasion d’avoir de nombreuse discussions avec lui sur l’art et d'autres choses. C'est donc une chance pour moi d’avoir entrepris cette collaboration, dont l'exposition était le prétexte, mais qui va continuer".

En attendant, on file découvrir le résultat de leur collaboration jusqu'au 4 mars chez CDLT ! 



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