La violence envers les femmes, cette cruauté à éradiquer


Dans le monde entier, au détour d’une rue ou dans l’intimité d’une chambre à coucher, des femmes et des jeunes filles s’écroulent, chaque jour, sous les coups d’un mari, d’un ancien amant, d’un frère, d’un père ou encore d’un inconnu qui a trop bu. Leurs torts ? Être nées femmes, bien sûr.
Il est encore aujourd’hui accepté qu’une femme ne puisse disposer librement de son corps, ni même gagner un salaire identique à celui de son collègue masculin. Il est fréquent d’entendre des femmes essuyer des remarques désobligeantes, sexistes et dégradantes, que ce soit dans les transports en commun, durant un entretien d’embauche ou un examen. Alors vous pensez bien qu’elles ne seront ni épargnées par les coups de poing et de pieds, ni par les rapports sexuels forcés. Et ça, c’est notre société, avec ses nombreuses inégalités.

Vous ne pouvez l’accepter ? Nous non plus. Mais c’est à nous, hommes et femmes, peu importe notre place, peu importe notre voix, de tout faire pour changer la donne.

Mettre fin à la violence envers les femmes ne relève effectivement pas de la responsabilité d’une seule personne ou d’un seul groupe. C’est un changement nécessaire, primordial et vital qui ne peut être obtenu qu’au travers d’une action collective : aux politiques de mettre en place des campagnes de sensibilisation et d’adopter de bonnes et justes lois, aux membres de la justice de les faire appliquer, à nous de prôner l’égalité et d’éduquer nos enfants de façon à faire évoluer les mentalités.

Aux côtés des 80 organisations regroupées au sein de la plateforme Mirabalmanifestons  à Bruxelles pour créer le changement que nous attendons. Ensemble, ce 25 novembre, réclamons des pouvoirs publics un véritable engagement, exigeons d’eux qu’ils consacrent à cette cause le budget qui lui est essentiel. Apportons notre soutien aux femmes victimes de la violence sous toutes ses nombreuses formes. Par solidarité, pour notre liberté et notre sécurité, protestons. Pour qu’enfin, il n’y en ait plus « une de moins ».






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