Toutes les photos de l'article sont signées par Johan Lolos |
Cet été (tu sais, cette époque désormais lointaine où le soleil ne se couchait pas à 16h30), j’ai vécu une folle aventure, une de celles dont je me souviendrai toute ma vie.
Le Stetson de mon papa sur la tête, je suis partie rejoindre Johan Lolos – aka @LeBackpacker sur Instagram (souviens-toi, je t’ai présenté son travail de photographe de voyage par ici) - pour road tripper à travers le Canada durant deux mois.
Viens, installe-toi,
je vais te raconter mes petites expériences d’apprentie aventurière et même te
dévoiler un pan de mon intimité (Alerte rouge, mon
Capitaine !) en te racontant
toutes les émotions qui m’ont traversée sous le ciel des « Rockies ».
Après avoir posté
les superbes photos de Johan sur mon compte Instagram (delphine_polson), il est
temps pour moi de revenir sur quelques-uns des moments forts de cette traversée
à travers une série de clichés coups de cœur.
Ce voyage figure
clairement sur la première marche du podium de mes plus belles
expéditions (doigts en cœur) et en voici les raisons :
1) Parce que j’ai traversé l’une
des plus belles routes du monde
Les Rocheuses
canadiennes, c’est tout d’abord une imposante chaine de montagnes traversée sur
près de 300 kilomètres par l’une des plus belles routes du monde, la
Transcanadienne.
Au volant de notre
SUV, nous nous sommes très rapidement mis d’accord sur le choix des playlists
qui allaient rythmer notre road trip : Dave Grohl, Alex Turner, David
Bowie et les Foals sont naturellement arrivés en tête du classement pour
le plus grand bonheur de mes oreilles (le
premier constat que tu peux faire est qu’il est préférable de virer ta moitié
si elle écoute de la daube). Les
trajets, aussi longs soient-ils, sont passés à vive allure tant le spectacle
était grandiose depuis notre siège. Et puis, traverser ce véritable décor
de film avec « R U Mine ? » des Arctic Monkeys à fond les
ballons, c’est LE souvenir que j’aime me remémorer quand je peine dans les
embout’ du Centre-Ville.
Là-bas, les paysages
ciselés sont incroyables et leurs couleurs semblent tout droit sortir de
Photoshop. Sur ce vaste territoire qui comprend pas moins de 4 parcs nationaux,
la nature est fort heureusement préservée et règne en seul maitre. Chaque
tournant nous réservait son lot de surprises et faisait le bonheur de nos
mirettes. On s’arrêtait d’ailleurs à chaque fois sur le bas-côté de la route
pour que Johan puisse photographier ces paysages époustouflants. Mon moment
préféré de la journée reste celui du coucher du soleil où le ciel,
littéralement en feu, déployait un camaïeux de rose sur les sommets aux neiges
éternelles.
Sur la route, nous
avons croisé une faune variée et (très) peu farouche. Les Rocheuses
canadiennes, c’est un peu comme le safari du « Monde Sauvage » d’Aywaille
grandeur nature. Les élans, les wapitis, les cerfs et les mouflons se fondent
parfaitement dans le décor. Puis il y a les ours. J’ai eu droit à mon premier
tête à tête avec un grizzli et, crois-moi, on n’oublie jamais sa première
rencontre avec ce genre de grosse bêbête, surtout dans son habitat naturel.
Avant notre départ,
je m’étais excessivement bien renseignée sur les comportements à adopter en cas
de rencontre impromptue avec un ours lors de nos randonnées.
Et, du coup, j’ai excessivement flippé !
D’ailleurs, puisqu’on est entre nous et que j’ai décidé d’être totalement transparente, je dois t’avouer avoir eu tellement la trouille en regardant cette saloperie de vidéo (mais j’ai aussi beaucoup ri en matant celle-ci) que je me suis mise à sangloter devant mon ordi.
Par la suite, j’ai appris que c’était un montage bidon mais le mal était fait : impossible de m’ôter de l’esprit cette course-poursuite ! Si je peux te donner un bon conseil, évite donc de mater ce type de vidéos car elles te resteront gravées en mémoire quelques temps, surtout lorsque tu te glisseras dans ton petit sac de couchage, perdu(e) en plein milieu des sommets montagneux. Suite à ce malheureux épisode, Johan a dû sévir : interdiction formelle d’associer les mots-clés « bear », « attack » et « human » dans n’importe quel moteur de recherche, et ce, jusqu’à nouvel ordre !
Et, du coup, j’ai excessivement flippé !
D’ailleurs, puisqu’on est entre nous et que j’ai décidé d’être totalement transparente, je dois t’avouer avoir eu tellement la trouille en regardant cette saloperie de vidéo (mais j’ai aussi beaucoup ri en matant celle-ci) que je me suis mise à sangloter devant mon ordi.
Par la suite, j’ai appris que c’était un montage bidon mais le mal était fait : impossible de m’ôter de l’esprit cette course-poursuite ! Si je peux te donner un bon conseil, évite donc de mater ce type de vidéos car elles te resteront gravées en mémoire quelques temps, surtout lorsque tu te glisseras dans ton petit sac de couchage, perdu(e) en plein milieu des sommets montagneux. Suite à ce malheureux épisode, Johan a dû sévir : interdiction formelle d’associer les mots-clés « bear », « attack » et « human » dans n’importe quel moteur de recherche, et ce, jusqu’à nouvel ordre !
Après avoir retrouvé
mes esprits, j’ai surfé sur le site web de Parcs Canada pour prendre connaissance de leurs (innombrables)
recommandations. La première chose à savoir, c’est qu’on ne doit pas réagir de
la même façon face à un grizzli qu’à un ours noir. Et pour distinguer les deux
races, c’est quasi un doctorat avec une spécialisation en médecine zoologique qu’il
te faut :
-
Leur
couleur ? « Les grizzlis sont
parfois blonds ou noirs et les ours noirs sont souvent bruns » (Amis de la logique, bonsoir !)
-
Leur taille ?
« Les grizzlis sont en général plus
gros. Cependant, la femelle grizzli a la même taille que l’ours noir mâle »
(Alors, il est où le kiki ?
Ouvre l’œil !)
-
Leur
signe distinctif ? « L’un des
meilleurs indices pour reconnaître un grizzli est la bosse qu’il a au-dessus
des épaules » (Ceci dit, s’il te charge, t’as
très peu de chance de pouvoir examiner son dos !)
-
Leur tête?
« L’ours noir a un museau plus
étroit et allongé tandis que la tête du grizzli est plus ronde et forme un
angle concave avec le museau ». (Bon, et
la forme des yeux, on en parle ?)
-
Leurs oreilles?
« Celles de l’ours noir sont plus
longues et pointues » (Et quand il est seul face à toi, tu
fais comment pour comparer ?)
Mais rassure-toi,
les attaques d’ours sont peu courantes et si tu respectes bien les
recommandations des rangers, tout devrait très bien se passer (quoi, comment ça je n’ai pas l’air convaincante !?)
2) Parce que j’ai randonné loin des
sentiers touristiques
Partager la vie d’un
photographe de voyage spécialisé dans les grands espaces a incontestablement
ébranlé ma vision des vacances. Si, auparavant, je privilégiais les city-trips
et les virées en bord de mer, j’ai désormais un gros penchant pour les
expéditions montagneuses. Et qui dit montagnes, dit randonnées. Découvrir le
cadre exceptionnel des Rocheuses canadiennes – dont certains parcs nationaux
sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco – sans en emprunter les nombreux
chemins pédestres serait une grave erreur !
S’il y a bien une
chose que nous détestons tous les deux, ce sont les régions (trop) touristiques.
L’impact négatif du tourisme de masse sur les ressources naturelles nous rend
dingues et nous préférons ne pas participer à ce désastre écologique. Au
Canada, d’autant plus dans la partie occidentale, les régions sont
particulièrement bien préservées et, comme elles sont implantées sur un
territoire très vaste, il est plutôt rare de faire face à des hordes de cars de
touristes. Et c’est pas plus mal, si tu vois ce que je veux dire !
L’une de mes plus
belles randonnées fut celle menée dans la région de Kananaskis, à l’ouest de
Calgary. Non seulement nous y avons aperçu un grizzli (le premier de toute ma life donc) mais nous avons également pu assister à une spectacle enchanteur
au petit matin. Digne d’une peinture, cette photo témoigne de la magie des
Rocheuses où les rayons du soleil y déposent un voile quasi irréel.
Un autre moment fort
de notre voyage fut l’ascension de Gimli Peak.
Au somment de la montagne,
nous avons été surpris par une petite tempête de neige (et quelques chèvres des montagnes !) ... en plein mois de juillet ! J’ai cru halluciner. Et mes
pauvres doigts congelés aussi.
Si tu t’aventures dans cette région en plein été, pense à prévoir quelques vêtements chauds et imperméables. Ne sous-estime jamais l’utilité d’un bonnet en laine dans cette région !
Si tu t’aventures dans cette région en plein été, pense à prévoir quelques vêtements chauds et imperméables. Ne sous-estime jamais l’utilité d’un bonnet en laine dans cette région !
3) Parce que j’ai fait du canoë sur des lacs translucides
En préparant notre voyage, nous avions recensé
une série de lacs mythiques à absolument photographier. Leurs points communs :
la clarté de l’eau et l’incroyable effet miroir avec les montagnes alentours
qu’ils offrent. Empressés de découvrir ces petites merveilles et, surtout, d’en
vérifier par nous-mêmes la couleur, nous avions inscrit le lac Moraine en haut
de notre check-list. En raison du mauvais temps et, du coup, du manque de
reflet sur l’eau, on y est retournés pas moins de 3 fois.
Jeune fou que tu es, sache que cette
eau, tout droit sortie d’un glacier, est à 3 degrés seulement. Tu éviteras donc
d’y plonger tête la première sous peine de ne jamais refaire surface ! Au
mieux, trempes-y tes pieds histoire de dire « I did it ! ».
L’île de Spirit Island sur le lac Maligne mérite mille fois le détour
si tu veux cligner des yeux au-moins 20 fois d’affilée au réveil. Uniquement
accessible en bateau ou en canoë (il te faudra tout de même 5h d’effort !), cet endroit est sublime
tant les couleurs y sont vives et l’eau calme et limpide. Sur cette photo, je
déjeune sur le ponton, bien au chaud dans mon sac de couchage. Jamais un muffin
tout sec (et complètement écrabouillé dans mon backpack) ne m’aura aussi bien
goûté de ma vie. Le premier bateau ne devrait plus tarder, on en profite avec
Johan pour mémoriser cet instant dans notre mémoire et ... dans son objectif.
Incontestablement, le paradis existe et il se situe à 8800 kilomètres d’ici.
4) Parce que j’ai dormi à la belle étoile
Durant notre voyage, j’ai pu tester deux
types de dodo à la belle étoile : celui en bivouac, au sommet des
montagnes, dans des zones non-aménagées ; et celui en camping, généralement
plus confortable (et moins flippant), avec un accès aux
sanitaires et à la voiture.
Adepte incontesté du camping, Johan
dort souvent en tente afin de pouvoir pleinement profiter des golden hours. Si l’un des avantages de
ce style de logement réside dans les économies financières qu’il offre (plus
besoin de payer une chambre d’hôtel), ce n’est certainement pas celui que je
mettrais en haut de la liste.
En bivouac, perdus en pleine nature,
j’ai pris du plaisir à aménager notre petit nid douillet. Cette sensation de
liberté est intense : on contemple la nature, on prépare à manger
« loin de tout », on s’endort avec le bruit du vent, on écoute les nombreux
cris d’animaux (« Oh pu****, c’est le cri d’un loup ou
quoi !? Johan, j’ai peur ! »), on assiste aux premiers
rayons de soleil, ... En clair, ce contact direct avec la nature est
ressourçant et vivifiant.
Avertissement : tu éviteras de
regarder un documentaire sur les serial killers la veille du trekking ou, pire,
la bande-annonce de cette saloperie de film.
Oui, Google a eu raison de moi.
En matière d’équipement, Johan avait
pensé à tout ! Il est même allé jusqu’à commander un système d’attache
pour maintenir nos deux matelas côte à côte et acheter du pâté de crabe en
conserve pour ma première expérience à la belle étoile. Ce mec, c’est carrément
le meilleur Indiana Jones que tu puisses avoir !
Notre première nuit fut épique.
Entourés par quatre chèvres des montagnes et ballottés par de fortes bourrasques
de vent, je n’ai pas su fermer l’œil de la nuit, persuadée que la tente allait
s’envoler. Mais quel souvenir ce fut !
5) Parce que j’ai voyagé (pour la première fois) avec mon
amoureux
C’est donc en couple
que nous avons exploré le Canada. Si l'expérience révèle son (petit) lot de
difficultés, elle est aussi flanquée de nombreux avantages qui nous ont donné
envie de vite recommencer.
Ensemble, nous avons
eu la chance de partager une horde de moments spéciaux et hors du commun. On
s’est créés un stock de souvenirs uniques et il ne se passe pas un jour sans
qu’une chanson, une odeur ou encore une image ne nous évoque ces moments
magiques.
De plus, je ne vais
pas te le cacher, voyager avec Johan est une véritable aubaine quand on connaît
son profil d’aventurier. C’est donc avec une confiance aveugle en ses plans que
je l’ai suivi aux quatre coins du Canada. Avec un sens de l’orientation ultra aiguisé,
un anglais irréprochable et une vigilance de tous les instants, Johan a le don de
me faire me sentir en sécurité n’importe où, comme il a celui de me pousser
dans mes retranchements et de tester mes limites. Un mec qui me lance des
défis, voilà donc ce qu’il me fallait !
Mais, loin de tout
et en tête à tête constant, les petites banalités du quotidien peuvent tout à
coup devenir de véritables épreuves à traverser. La première qui me vient à
l’esprit est la plus évidente (oui, tu en sais certainement quelque chose) :
1) Comment aborder le sujet – ô combien épineux – du transit
intestinal ?
... Bon, ok,
appelons un chat un chat : comment faire caca quand ton mec n’est jamais
bien loin des toilettes ?
Certes, la tâche est
rude mais tout à fait surmontable, crois-moi ! Il suffit d’un peu
d’entrainement et d’une bonne dose de second degré. Et puis, étonnement, parler
de ce sujet avec son chéri, ça resserrerait les liens et renforcerait la
complicité du couple, comme expliqué dans cet
article d’une haute teneur scientifique.
Face à cette
problématique universelle, il existe quelques astuces que j’ai pu tester et que
je te livre ici avec grand plaisir.
Tout d’abord, il est
important de se préparer mentalement à devoir faire caca à quelques mètres de
son mec. En effet, dans la plupart des chambres d’hôtel, les toilettes sont très
peu (voire pas du tout) éloignées du lit. Si tu es plutôt du matin, relever ce
challenge sonore alors que Chéri somnole à côté de la paroi (très peu isolée)
de la salle-de-bain est digne d’une épreuve de Fort Boyard, je te
l’accorde.
En début de voyage,
la première option que j’avais choisie était de me retenir (bah ouais, on l’a
tous déjà tenté). Et je l’ai douloureusement regretté après 48h en frôlant
l’occlusion intestinale. J’ai tellement eu mal au ventre que j’ai dû réveiller
Johan en pleine nuit pour qu’il court au plus vite chercher ma trousse à
pharmacie dans la voiture. Embarrassée, j’ai dû lui avouer les raisons de mon
état et nous avons franchi une nouvelle étape dans notre love story : celle
où le mot « caca » n’était plus tabou. Il est vrai que cette première
expérience nous a vachement décoincés sur le sujet, du moins pour ma part car,
du côté de Johan, c’était déjà chose faite depuis son passage chez les scouts.
Si, face à cette soudaine
envie pressante, il t’est impossible de balancer une bonne vieille playlist de
métal sous peine d’agresser auditivement ton chéri endormi, rabats-toi sur le
bruit de l’eau ! Fais-toi couler un bain durant ta grosse commission (que tu prendras par la suite sinon je te colle l’Unicef
au cul), cela masquera les éventuels bruits gênants.
Et, tant que tu y es, asperge la pièce de parfum grâce aux échantillons que tu
auras pris soin d’emporter dans ta trousse de toilette (tu
t’es certainement déjà demandé ce que tu allais bien pouvoir faire de ces 4
échantillons – trop sucrés – du parfum Alien de Thierry Mugler ? Ne me
remercie pas, c’est cadeau !). Si je peux te
donner un conseil d’amie, évite les mélanges.
Si tu entres dans la
trentaine, il est grand temps de stopper net ton délire de femme-princesse. Non
seulement, ça te pourri la vie et te fait culpabiliser au moindre pet mais,
surtout, tu participes activement à la construction, chez l’homme, d’une image
erronée de la femme et, rien que pour ça, tu mériterais un stage intensif chez Elisabeth
Badinter. En clair, on doit tous aller aux toilettes, c’est comme ça, c’est
inscrit dans nos gènes, c’est phy-sio-lo-gique ma p’tite dame ! Donc,
prends ton courage à deux mains, arrête de faire croire à ton mec que tu pètes des
paillettes et vas-y franco. Franchement, t’en connais beaucoup des amoureux qui
passeraient leur temps l’oreille collée à la porte des WC juste pour embêter
leur copine ?
2) Comment rester coquette à 2000 mètres d’altitude ?
Lorsque tu
t’aventures au sommet des montagnes pour un trek de trois jours, tu peux dire
adieu à la douche quotidienne. Ciao, bye, à la revoyure !
Etant une
psychopathe du poil ras doublée d’une maniaque de l’hygiène, j’ai vachement dû
prendre sur moi durant ce road trip ou, du moins, lors des premiers jours, quand
j’ai pleinement investi la phase d’apprentissage par essais et erreurs :
-
mettre du déodorant roll-on
par-dessus une aisselle transpirante ? Pas bien !
-
se frictionner les mains
avec une solution hydro-alcoolique ? Bien !
-
utiliser les lingettes
démaquillantes ultra décapantes fournies dans les auberges ? Pas
bien !
-
mâcher des chewing-gums
dentifrices avant de se glisser dans son sac de couchage ? Bien !
En clair, partir en
road trip, ça transforme autant ta vision de la vie que ta routine matinale.
La seule source
d’eau claire provenant des glaciers, tu as intérêt à avoir une bonne couche de
gras sur les hanches si tu veux prendre ton bain dans un lac et survivre à
cette expérience vivifiante. Vu ma légendaire intolérance au froid, cette
solution a directement été écartée et je lui ai vivement préféré celle prônant l’utilisation
de lingettes nettoyantes et de shampooing sec.
Concernant mon système
pilaire – qui, il faut le dire, est au top de sa forme en été –, je me
questionnais pas mal sur l’état de mes gambettes : comment allais-je
pouvoir exhiber des mollets imberbes sous l’œil amoureux de Johan durant ces
deux mois d’aventure ? En bouclant mon sac de voyage, je me suis retrouvée
face au dilemme suivant : étant limitée au niveau de l’espace, j’ai dû
choisir entre emporter un sèche-cheveux ou un épilateur électrique. Et je te le
donne en mille : je me suis plantée ! En fille inexpérimentée que
j’étais, j’ai opté pour le sèche-cheveux ... alors qu’il y en avait un dans
chacune des auberges que nous avions bookées ! Moralité, emporter son épilateur
(avec un adaptateur pour pouvoir le brancher) est finalement la solution la
plus simple et la plus efficace si tu ne veux pas ressembler à une chèvre des
montagnes (oui, la même qui gambade sur la 6ème photo) après trois
semaines de voyage.
Voilà donc les cinq
raisons pour lesquelles je retournerai un jour au Canada avec Johan. Je
pourrais parler de ce roadtrip pendant des heures mais ton boss te tomberait
rapidement dessus à force de dévier les appels téléphoniques. Je terminerai
alors par un conseil, peut-être bateau mais tellement vrai : suis toujours ton
instinct et OSE, bon sang ! Tu lorgnes souvent les blogs de voyage en te
lamentant sur ton triste sort derrière ton écran ? Alors prends ta vie en
main, surfe sur Jetcost, réserve ton billet et vis enfin la vie que tu t’es
promis !
Photos de l'article: Johan Lolos
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