Cinématografille : L'Orpheline, la jeune femme et l'enfant

C’est le printemps, les oiseaux piaillent, ça sent la brochette fumée dans l’air, faut-il pour autant que le pop corn – aussi grillé que les saucisses, je vous le rappelle- aille se rhabiller ? Non. 



Pour le cinéma aussi, une nouvelle saison commence. Premier indice : soudain un peu moins de sorties fracassantes car beaucoup de films se réservent pour le festival de Cannes MAIS toujours des pépites à découvrir. En ce début avril, quatre choses à vous dire :

Un nom : Florence Pugh



Son regard nonchalant posé sur la caméra en train de filmer le dernier plan de Lady MacBeth vous poursuivra longtemps. Mais qui est cette actrice dont nous ne connaissions ni le visage ni le nom ? Née en 1996, Florence Pugh  est encore un bébé ! Et pourtant, son interprétation de Lady MacBeth est spectaculaire. Il s’agit du premier film de William Oldroy. L’homme vient du théâtre et livre ici l’adaptation du roman de Nikolai Leskov. Le résultat est juste et élégant mais surtout, il est étonnant par sa modernité : la mise en scène est ciselée, le jeu de l’actrice est incroyable, le ton est cynique ou drôlement incongru. Le pitch : Dans l’Angleterre rurale et austère de 1865, la très jeune Katherine se morfond jusqu’à connaitre une vive passion.  Au fur et à mesure du récit, l’innocente devient amorale, monstrueuse même...

Un film : Orpheline



Ce film prend la forme de portraits, ceux d’une seule femme, à travers quatre périodes de sa vie. Pour chaque âge c’est une actrice différente et chaque fois exceptionnelle, je nomme : Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot et Vega Cuzytek. Dans ce film, tout est vu depuis le point de vue de Kiki, Karine, Sandra ou Renée (qui ne sont qu’une seule et même femme. Capiche ?), c’est donc un film très humain en ce sens. Il est réalisé par Arnaud des Pallières et c’est une très belle surprise de voir le réalisateur de Michael Kohlhaas (à Cannes en 2014) se plonger dans un univers féminin et livrer un drame étrange aussi populaire. 

Un dessin animé : Baby Boss



C’est le nouveau film d’animation de Tom McGrath (réalisateur de la trilogie Madagascar) et c’est super drôle ! Vacances scolaires oblige vous trouverez bien un enfant à emmener pour voir Baby Boss. Vous verrez, c’est réjouissant et ça plait autant aux boss qu’aux gosses. Il faut dire que l’idée de base est plutôt originale car elle revisite l’origine des bébés qui – attention scoop - ne sont en fait pas déposés par des cigognes aux pieds des portes. Vous allez être surpris…

Une surprise : Gold




Je ne l’ai pas vu mais ça a l’air bien ! (J’aime bien Stephen Gaghan et j’adore Matthew McConaughey.)




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