Samedi, c'était la release party d'Ulysse au Reflektor.
L'occasion d'aller applaudir un de nos groupes préférés et de découvrir leur nouvel EP, Cashmere Guns.
L'occasion aussi d'aller papoter backstage avec Benoît, Arnaud et Julien; et de se rendre compte qu'ils n'ont pas laissé leur folle odyssée vers le succès leur monter à la tête.
Souriants, sympa, et beaux comme un boys band: les trois copains d'Ulysse ont tout pour plaire et samedi, le public du Reflektor était conquis. Forcément, nous aussi.
// Avertissement: ce post a été écrit par des groupies //
// Avertissement: ce post a été écrit par des groupies //
Arnaud: Benoît,c'est l'enfant génie, un prodige au piano. Il travaille dans la photo, et il est vraiment brillant dans ce qu'il fait.
C'est un entrepreneur, quelqu'un qui n'a pas peur de se jeter à l'eau...
Benoît: Julien a fait l'IHECS en section pub comme nous trois, mais c'est aussi et surtout un véritable passionné de musique depuis sa plus tendre jeunesse. Il a commencé par la guitare acoustique, qu'il a très vite abandonnée pour les claviers et la musique électro, mais pas avant d'avoir écrit deux ballades qu'il y a encore moyen de trouver sur le web aujourd'hui... Il doit bien en être à la 300e production de sa vie!
Tous les deux, on se connait depuis la première humanité: on s'est liés d'amitié parce qu'on était les plus mauvais au foot et que personne ne nous voulait dans son équipe...
Julien: Arnaud, je l'ai rencontré via un ami de Liège qui a aussi fait l'IHECS, et très vite on a commencé à s'envoyer des trucs qu'on composait chacun de son côté.
Quand je suis parti en Erasmus, j'ai réalisé qu'il n'était pas un vrai ami, vu qu'il n'est pas venu me voir, mais il a fait mieux: il m'a envoyé des compos super bien, et quand je suis rentré, on a décidé de faire de la musique ensemble.
Au début, on ne savait pas trop ce qu'on voulait faire, parce qu'on avait des racines musicales radicalement opposées. Finalement, on a réussi à trouver un juste milieu entre des influences pop rock et plus electro.
Benoît: Au départ, on racontait des histoires, on disait que le groupe s'appelait Ulysse pour l'odyssée, le voyage...
Arnaud: En vrai, c'est parce que j'ai un ami qui s'appelle Pablo Ulysse, et je me suis toujours dit que ce serait un cool nom pour un groupe.
J'aime bien l'idée d'Ulysse, ça nous crée un personnage qui nous englobe tous les trois.
Arnaud: Pour notre nouvel EP, on a vraiment voulu réunir toutes nos influences musicales, c'est celui qui colle le plus jusqu'à présent à ce qu'on imaginait quand on a créé Ulysse.
On voulait avoir un son frais, difficile à classer dans un mouvement musical.
C'est le premier à avoir vraiment des chansons et pas uniquement des productions.
Première chanson tirée de Cashmere Guns, Witness est un petit bijou de mélancolie sur fond de voix rauques et de synthés sucrés.
Un mélange explosif rendu carrément addictif par le clip qui l'accompagne, réalisé par Benoît himself et qu'on vous met en lien ici pour un petit intermède onirique et musical dans votre article:
Benoît: Pour le clip de Witness, on avait plein d'idées, mais énormément de choses à gérer en même temps, donc très peu de temps pour les réaliser.
On a du un peu improviser, pour un résultat final très différent de notre premier clip, qui avait une esthétique beaucoup plus lisse.C'était un peu une solution de dépannage, mais le résultat final nous plait vraiment!
Arnaud: Les paroles de la chanson peuvent s'appliquer à plein de personnes différentes.
Je préfère ne pas mettre de mots précis dessus parce que je préfère que la chanson puisse représenter des choses différentes pour les gens qui l'écoutent.
Mais c'est clair que les paroles ont une vraie résonance pour moi. ( Julien: Vas-y, pleure stp )
Julien: Notre dernière date importante à Liège, c'était l'Unifestival l'année passée.
C'était la folie, il y avait un monde de dingue!
C'est marrant, ça fait trop cliché de groupe de dire que le public est trop chaud, mais c'est vrai, à chaque fois qu'on vient ici, le public est super chaud.
Benoît: Il n'y a rien à faire, on a encore plein de potes ici à Liège. Les gens sont hyper fidèles: on habite Bruxelles, alors on n'a pas toujours l'occasion de les voir autant qu'on le voudrait, mais ils sont toujours au rendez-vous quand on vient jouer.
Arnaud: Vu de l'extérieur - Arnaud n'a malheureusement pas le privilège d'être Liégeois, c'est le Bruxellois du trio- c'était assez fou pour moi de voir l'engouement autour du groupe et de l'événement.
C'est impressionnant de voir que les gens ne se contentent pas d'écouter nos chansons, ils nous suivent vraiment.
Julien: Jouer à Dour était aussi une expérience exceptionnelle.
Des gens nous ont mis dans leur top trois du festival, c'était fou! En plus, on a eu une place gratuite pour Dour, c'était génial, on a pu faire tout le festival!
Benoît: Quand on a joué aux Ardentes, on a eu quelques problèmes sur Wounds, donc c'était stressant pour nous. Par contre, ils avaient un backstage de fou: on a carrément pu se faire masser!
Arnaud: Où on sera dans dix ans? C'est méga dur comme question, parce qu'on se la pose tout le temps aussi.
Julien: Ce qu'on aimerait bien dans cinq ans, c'est de pouvoir se dire qu'on arrive à vivre de notre musique. Cela peut sembler prétentieux, mais on n'est pas débiles: on bosse comme des dingues pour y arriver.
Benoît: Inchallah.
// Au vu du niveau de leur dernier EP et de l'ambiance dans la salle samedi dernier, nous en tout cas, on n'en doute pas: Ulysse file à toute vitesse vers le haut de l'affiche.
Pour leur envoyer de l'amour virtuel avant qu'ils ne soient devenus hyper mainstream vous pouvez aller liker leur page ici ou bien acheter leur EP.
Il y a aussi des tshirts, mais par contre ils sont sold-out et en plus il fait super froid.
Pour l'album Panini avec des autocollants Ulysse à collectionner, il n'y en a pas encore, mais on est en train de bosser l'idée.
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