Sans que je puisse m'expliquer la fascination exercée sur moi par cette capitale scandinave, Stockholm m'avait toujours attirée, et figurait en bonne place de ma liste de "must-sees" depuis de nombreuses années.
Jusqu'au week-end dernier, où accompagnée de mon amoureux & parfait compagnon d'aventure, je me suis lancée.
Avec un stress tout de même: vu la pléthore de blogs, guides et articles sur le sujet, on avait peur de passer à côté de la ville et de ses trésors. Et puis finalement, la date du voyage approchant, les deadlines pour le boulot se sont multipliées.
Tant et si bien qu'on s'est retrouvés le jour du départ à ébaucher un plan de visite qui nous permettrait de goûter à Stockholm sans risquer l'écoeurement que peut procurer une visite déchaînée pour avoir le temps de tout caser.
A peine le temps de regarder les nuages de tout en haut que déjà, on atterissait au milieu des forêts de conifères, enchantés à l'idée de découvrir la ville et ravis de cette escapade printanière.
Clem: De la Suède, je connaissais les boulettes aux airelles, ABBA et les prix Nobel. Autrement dit, rien, ou presque ; le grand Nord se résumant pour moi à ses deux enseignes phares IKEA et H&M. Du coup, quand on a décidé d’aller y jeter un œil avec Kath, j’imaginais tous les Suédois habillés en basiques monochromes, à la fois minimalistes et sophistiqués. Entre mythes et réalités, on vous livre un instantané de nos impressions, livre de Camilla Läckberg à la main.

12h30 //
Rendez-vous à l’Östermalms Saluhall sur Nybrogatan. Si Google n’offre aucune
traduction du lieu, nous l’interprétons dans notre suédois approximatif comme
« anciennes halles transformées en marché cosy [Östermalms]
où l’on trouve le fin du frais made in Sweden [Saluhall]».
Sous une ancienne
toiture en acier, le tout Stockholm semble s’y retrouver le midi pour y
déguster les meilleurs saumons de la capitale. Épiceries fines, traiteurs,
bouchers, poissonniers, pâtissiers, … on y achète ses conserves de sardines
coupe de bulles à la main. Certes, l’ambiance est un peu posh, mais elle reste agréable, ouverte et décontractée.


Alléchés des mets
parfois aussi étranges qu’imprononçables, on finit par se poser comptoir pour
déguster des Köttbullar. Une valeur sûre du pays. Si, si, vous savez … les
célèbres boulettes de viande suédoises. De loin, l’assiette ressemble d‘ailleurs
un peu à ce que l’on retrouve chez IKEA, mais dès la première bouchée, le
constat est sans appel. La grosse dame qui nous sert l’emporte haut la main sur
la multinationale. Ici, tout est frais et savoureux. On se régale.
Pour s’excuser
d’une erreur dans qui l’addition, la serveuse nous offre même deux coupes de
champagne – Byzance ! Ainsi équipés, nous voilà fondus dans le décor. On
en profite pour s ‘éclipser : direction la bibliothèque nationale.
14h30 // Nous voici
arrivés à la bibliothèque. Orange vif, le bâtiment cylindrique à des airs de
baril de poudre à lessiver. En plus joli.
C’est toutefois à l’intérieur que se trouve le véritable trésor. Tout en rondeur, l’ensemble du bâtiment est organisé autour d’une rotonde centrale qui abrite les collections.
De haut en bas, ce sont des milliers de livres qui se toisent. Nous, au milieu, on se fait tout petits et on profite du calme des lieux.
C’est toutefois à l’intérieur que se trouve le véritable trésor. Tout en rondeur, l’ensemble du bâtiment est organisé autour d’une rotonde centrale qui abrite les collections.
De haut en bas, ce sont des milliers de livres qui se toisent. Nous, au milieu, on se fait tout petits et on profite du calme des lieux.
Le quartier
Norrmalm qui abrite la bibliothèque et que nous traduisons approximativement
par « quartier nord » se situant à l’exact opposé du quartier
Södermalm, que nous traduisons non moins approximativement par « quartier
sud », il nous faut retraverser la ville.
Fatigués de marcher, l’excuse est toute trouvée pour louer des City Bikes, version locale des vélos publics que l’on retrouve aujourd’hui dans toutes les capitales.
Vroum, vroum, le soleil brille sur Stockholm et on enfourche nos bécanes.
La ville n’a qu’à bien se tenir.

DIMANCHE
10h00 // Pour commencer la journée en beauté, rien de tel qu'un brunch improvisé au marché de Hornstull ( le Hornstulls Marknad, en Suédois dans le texte). Entre deux échoppes de vintage scandinave, on sirote une des concoctions délicieusement healthy de chez Juice Junky -mention spéciale au Bitter Sweet & au Mean Green- à moins de craquer plutôt pour une jacket potato au saumon ou l'un ou l'autre délice mexicain. Difficile en tout cas de résister à la sélection de bibelots kitsch à souhait et au seconde main minimaliste-chic siglé Cheap Monday ou Acne.
Fatigués de marcher, l’excuse est toute trouvée pour louer des City Bikes, version locale des vélos publics que l’on retrouve aujourd’hui dans toutes les capitales.
Vroum, vroum, le soleil brille sur Stockholm et on enfourche nos bécanes.
La ville n’a qu’à bien se tenir.
Du Square Maria
Torget à la station de métro Hornstull, on découvre un quartier jeune et
alternatif, plus proche de l’idée que l’on se faisait de la ville avant la
départ.
Ouf, on respire, on a enfin croisé nos premiers Suédois normcore. Dans
nos pérégrinations, on note aussi plusieurs boutiques … toutes fermées. Pas
grave, on profitera des derniers rayons du soleil pour prendre l’apéro.
18h30 // Chips et
canettes en poche, on décide de prendre de la hauteur. Ça tombe bien, le skinnar viksparken tout proche abrite un
point de vue sur la ville.
Sur le chemin qui y mène, on croise nos premières
maisons en bardeaux de bois. Charmant. Quelques enjambées plus tard, nous voici sur le toit de la ville.
Un grand rocher avec une vue imprenable sur Stockholm et sur les nombreux bras
de mer qui la traversent. Repère discret, plusieurs groupes de jeunes sont déjà
installés ; visiblement, nous ne sommes pas les seuls à y avoir pensé pour
l’apéro. On se trouve un coin à nous et on s’installe. C’est l’heure d’or.
21h00 // Après un
break bien mérité à l’hôtel, nous voilà repartis, direction Gamla Stan où l’on
a réservé au Slingerbulten. Authentique, la cuisine y est locale et abordable,
l’atmosphère jeune et sympa. Comme quoi, on peut être terroir sans être
ringard. Ouf, sauvés !
Contrairement au menu en ligne, la carte papier est
disponible en anglais. On va enfin savoir ce qu’est un Rödvinsbrässerad
oxkind med enrisrökt sidfläsk, svamp och syrad rödlök serveras med potatismos.
Malgré notre sens inné pour la traduction intuitive, force est de constater
qu’il ne s’agit pas de patates à l’Oxo sauve au vin et ce n’est peut-être pas
plus mal. Au final, on craque pour ….
- * Halstrad
torsk med skirat smör, pepparrot serveras med betor, svamp och syrad rödlök
- * Hemmagjorda köttbullar med gräddsås, rårörda lingon, pressgurka och
potatismos
- * Fläskfilé med ugnsrostade tomater, Mackmyra-spetsad pepparsås och
smörslungad potatis med persilja
23h00 // la soirée touche à sa fin. On
a beau être en avril, il ne fait pas chaud chaud la nuit tombée. Histoire de se
donner un peu de courage et de prétendre à la full expérience suédoise, on
entre dans un bar de la rue pour un aquavit (Linie, siouplé). Avec un eu de
chance, ils passeront ABBA.



- Timing serré oblige, on n'a pas eu le temps de tout visiter... Sur notre wishlist pour une prochaine fois? Un petit détour par l'île de Djurgarden, véritable oasis de verdure et spot parfait pour pique-niquer; une visite du musée Fotografiska, l'un des plus grands espaces dédiés à la photographie contemporaine au monde, et une balade en bateau à la découverte des îles qui entourent la capitale.


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